D'un beuglement puissant, Gorbash ordonna à ses boys de s’arrêter. Devant eux s'écoulait une longue rivière s'étalant sur des miles. Le chef de guerre s'approcha de la rive, contemplant l'eau un peu trop saine à son goût. Un des Orques sortit des rangs et demanda:
"Eh chef', comen on va fair' pour traversé ? On risquerai de s'mouillé dans tou' cet eau "propre".
-Eh ba alor ?! On né pa des lavet' nous !!! gronda Gorbash On va traverser cet rivièr' et mintnan !!
-Mais chef, demanda un autre orque, on peu dmandé au gobz dla nui' de nous far' un pont." en désignant les petits peaux vertes encapuchonnés.
Il reçu comme seul réponse un violent coup de pied dans la poitrine, et alla roulé boulé parmi ses congénères. Puis Gorbash déclara d'une voix forte:
"Ecouté lé gars, de lautr' coté de cet rivièr', ya plein de zomes et d'nabo à zigouiller! A ski parai, ya une fortress' des nabo non loin et plein d'chatau' des zomes. Ca sapelle...euh...les principoté frontlièr' je croi... et ya un tas de baston et d'pillages à faire la ba. Alors on va yallé, pour Gork et Mork !!!"
Son discours fut accompagné des cris de joie des orques et des couinements jouissifs des gobelins de la nuit, qui foncèrent tous dans l'eau, impatients de découvrir ce pays où ils pourraient étancher leur soif de bataille et de carnage.