Aussi loin que portait la vue perçante de Krexor, le paysage n'était que désolation, un panorama de montagnes brisées à l'allure menaçante qui tel de gigantesques crocs se dressaient vers un ciel couleur cendre.
Celui-ci et sa troupe de fidèles ogres se tenaient aux abords d'une falaise déchiqueté, contemplant sans émotion ce décor ou la vie elle même semble être un miracle.
Un feulement rauque se fit entendre, et le Tyran se retourna quand Azbek, le chasseur de sa troupe, fit son apparition d'un sentier partiellement camouflé par une végétation morte, talonné de prés par ses deux fauves crocs de sabre.
-Comme j'disais, sa mène plus loin dans la vallée. devrait y'être avant la nuit. J'ai pas trouvé de bêtes a bouffer, mais y'a un coin peinard ou on pourrait faire un camp.Sa voix était lente rauque, et il n'avait pas cette exubérance propre à sa race."par contre, j'ai trouver çà qui espéraient me pister sans que je sente son odeur de nab'.
Et, accroché à lui comme un gibier ligoté et bailloné,, le chasseur jeta au pieds de son Tyran un être minuscule en comparaison de la brute qui l'avait flairé.
La forme recroquevillé redressa sa tête et une expression de terreur s'empara de son visage lorsqu'il vit le monstre en face de lui.
Celui-ci portrait une élégante combinaison de cuir gras. De toute évidence, ce n'était pas un guerrier, mais plutôt un éclaireur ou une vigile mobile, vu la légèreté de son équipement. Une fine barbe noire corbeau encadrait un visage chauve, aux petits yeux noirs et au menton proéminent, en deux larges bacchantes.
-R'tire lui son ballon. J'veux y parler.
Le chasseur s’exécuta, en sa main attrapa le tissu qui barrait la bouche des son captif. La taille de celui-ci n'avait jamais paru aussi ridicule face à aux doigts épais de l'ogre.
- Ecoute bien sale nab' car j'me répéterai pas. Tu m'enménes moi et mes gars vers ton maître renegat. Sinon, notre bon vieux S'karl -le boucher voûtés et malodorant- s'occupe de toi mais très lentement et tu serviras de bouffe aux snot'. J'crois avoir été clair.
Le nain considéra le Tyran un moment, stupéfait que celui-ci soit au courant de la disgrâce de son maître Ashur, et, d'une voix nasillarde d'ou perçait la peur, répondit :
- Et qu'est ce que tu comptes faire, arriver là-bas? Toi et ta bande de brutes avez aucune chance face aux nôtres, pas sur nos terre, par les dieux sombres!
- Pousse pas ta chance d'être encore en vie. Tu nous guide et peut être j"te laisserai en entier à ton maîtres.Le ton était sans réplique.
Le nain savait n'avoir aucune chance chance de s’échapper.
- d'accord.
Krexor jubila intérieurement. La Gueule le guidait mieux que n'importe quel chasseur. Ses vision étaient récurrente et même si la plupart n'était qu'un maelström de sang et de cris, un nom s’imprimait dans son esprit avec force. Ashur.
Il suivait le destin que son dieu avait tracé pour lui.
Trouver Ashur. Voila le but de leurs venue en ces lieux maudits.