Quelque part dans les montagnes Noires

GrossKlak ouvrait lentement les yeux, tout était flou autour de lui et il n’arrivait pas à se lever, ses forces l'ayant abandonné. Il avait un mal de crane comme après une bonne cuite en pire. Il commençait à recouvrer la vue et se rendit compte qu'il était allongé par terre, il avait perdu sa massue et sa tribu avait disparue...

"Mais qu'est ce que... mal au crane..."

Au bout de quelques minutes, il réussi à se lever lentement, il avait mal partout. Il ne voyait toujours aucun de ses boys et ah si, les trolls étaient là. Ils avaient du suivre le reste de la bande sans trop savoir se qui leur arrivait. Aucun troll n'avait mangé de champignons hallucinogènes mais ils avaient suivi le mouvement sans chercher à comprendre ce qui se passait, de toute façon ils ne comprennent jamais rien à rien.

"Ou qu'ils sont les autres?"

En guise de réponse un troll se gratta le crane et un gros filet de bave lui coula sur le pied.

*Oui, en même temps pourquoi je leur demande...*

Il leur fit signe de le suivre et fit le chemin en marche arrière. En marchant il se rendit compte qu'il était en plein milieu de ce qui semblait d'une chaine de montagnes qu'il n'avait jamais vue. Il tomba vite sur un de ses gars en train de pioncer. Il lui mit une grosse claque dans les dents pour le réveiller et en aperçut un autre. Ses orques étaient tous par terre à quelques dizaines de mètres d'intervalle. Si il avait voulu se rappeler son chemin, il aurait jeté autre chose que des orques pour baliser le sentier. En tout cas, grâce à eux, il savait exactement de quelle direction il venait. Il leur mettait des grosses tartes chacun leur tour, un sur trois s’avérant être mort de fatigue. GrossKlak ne se rappelait toujours pas se qui s'était passé mais il ne s'en souciait pas trop. Ce qui lui importait le plus était de remplacer ou de retrouver sa massue.

Une marée de poils,de vermines et de maladie fuyait l'ost des fils des Anciens. L'armée s'était rapidement porté au contact des skavens qui bien évidemment avaient fui,ceux-ci connaissant plusieurs tanières purent échapper aux hommes-lézards,cependant ils voulaient affronter une race inférieure pour montrer la puissance des Anciens. Leur voeu fut exaucé,les agiles,mais massives silhouettes des terradons se dessinaient,le kapac fit un rapport au prophète,des peaux vertes se trouvaient non-loin de leur position.

-Mes frères! clama le skink. Sotek nous offre un chance de sacrifier des vies en son honneur et celui des autres Anciens! En route,des orques,stupides créatures n'oeuvrant que pour la destruction se trouvent à quelques lieues à peine de nous!Les terradons partent harceler les troupes et tuer les cibles isolées,les kroxigors attaquent de front et encaissent le choc avec des skinks pendant que les animaux qui nous accompagnent et quelques skinks attaqueront les flancs en tenaille.

Les troupes arrivèrent rapidement sur les lieux après avoir passer une petite passe montagneuse,le ciel était gris,la terre étonnamment noire,si le prophète connaissait le nom humain de ces terres il ferait le rapprochement,mais son esprit avait d'autres préoccupations: c'était sa première bataille impliquant tant de troupes,mais il savait que les autres prophètes et Sotek avait confiance en lui. Un courte prière silencieuse et il vit les orques,la bataille allait commencer!
Pour Sotek! hurla-t-il d'une voix amplifiée par la magie.

Bataille:

Orque VS Hommes-Lézards

HRP: je ferais le sujet plus tard,là j'ai pas le temps désolé...Ou Gross Klak tu peux le faire?

Suite à sa victoire écrasante sur l'armée d'hommes-lézards, la bande sauvage de Grossklak avait établi un campement non loin du lieu de la bataille. Attirés comme des mouches par la renommée grandissante du nouveau seigneur de cette région, nombre de tribus rivales convergeaient vers le campement pour se mettre au service du "tueur de sacs à main". Grossklak les accueillait à bras ouverts, plus sa bande serait grande, plus il se sentirait puissant. Il avait comme idée de retourner vers le nord, vers l'Empire et la Bretonnie, mais il ne savait pas du tout quel chemin emprunter... Un chef gobelin soumis put l'y aider et lui indiqua à direction à suivre. Un sourire maléfique se forma sur son visage, il allait enfin rentrer chez lui.

"Aller bande de larves, on lève le camp. Y a des humains à taper par là haut donc on y va et magnez vous!"

Aussitôt dit, une imposante armée orque et gobelins se mit en marche en direction de l'Empire.

Voila quelques jours déjà que la horde de peaux-vertes de Gorbash eul' Découpeur étaient partis en direction des Montagnes Noires. Ces derniers étaient à présent contraints de faire face aux éléments qui se déchaînaient sur les dangereuses pentes montagneuse. Cela ressemblait à une exode, dans laquel orques, gobelins, trolls et autres créatures tentaient tant bien que mal de traverser les cols serpentins. Ce voyage était un calvaire insoutenable, même pour des êtres aussi brutaux que les peaux-vertes. Les tempêtes de neige et les pluies incessantes réduisait au bout de leur nez leur champ de vision, et les passages qu'ils empruntaient étaient généralement situés à quelques pas du vide qui séparait les montagnes. A cela, il fallait rajouter les chariots de provisions et les machines de guerre qu'ils traînaient avec eux, les troupeaux de squigs qui devaient être contenus du mieux possible par les bergers gobelins, et les horribles prédateurs qui rodaient dans le ciel où grondait le tonnerre. Inutile de préciser que nombreux étaient ceux qui perdaient la vie en tombant dans le vide, ou bien sous le coup des éléments ou les griffes d'une manticore affamée...

Dans un col étroit qui reliait deux grandes montagnes, la horde avançait péniblement. Bien qu'étant très nombreux, ses effectifs diminuaient peu à peu. A l'avant de ses troupes, recouvert d'une épaisse fourrure de loup, Gorbash scrutait l'étroit passage dans lequel ses troupes et lui-même devraient pénétrer. Ce passage était un peu à l'abri du temps capricieux de cette région, mais les monstres ailés semblaient infester chaque grotte creusé dans les flancs de ce col sombre. Les chariots de ravitaillement, tirés alors par des bêtes bovines capturés, seraient des proies faciles pour ces prédateurs. Il était orque certes, mais pas stupide, et réfléchissait donc à la manière dont traverser cela. Il fut bientôt rejoint par le chaman Gousmini, tenant par une chaîne en métal son squig géant de compagnie, qui était devenu tout blanc avec la neige tombant sans cesse. Le chef de guerre se retourna vers le gobelin de la nuit, qui jetait de temps à autre de la moisissure de champignon dans la gueule géante de son animal domestique.
" Alors Gousmini... demanda t-il, Tu peu m'dire quand est ce kon va trouver une vouivre par ici ?

- Vous inkiéter pa chef. répondit le chaman en crachant par terre, On vien just' d'arrrrrrrrrrrriver prè d'une antre qui abrrrrrrit' un de ses gro lézar'."

Gorbash regarda alors au dessus de lui. Une imposante ombre survola l'armée et alla se poser contre les flancs de la montagne. Pourvu de larges ailes, les écailles d'un vert foncé et la gueule écumante sentant l'odeur insoutenable de mille charognes, c'était une vouivre adulte, dont les dents et les défenses de sa mâchoires ressortaient de manière proéminente. Les peaux-vertes la virent disparaître dans sa tanière rocheuses, au grand soulagement de nombre de gobelins. Quand au chef de guerre, une étrange lueur brillait au fond de ses yeux rouges. Il se retourna vers ses troupes qui arrivaient lentement, mais sûrement, à l'entrée du col.
" Bon écouté lé vers ! déclara Gorbash d'une voie puissante, On va fair' un ptit camp'men dans l'entrée d'ce défilé. Par contre, je veu pas de grabuge en attendan, les géants, vou bouffé personn' cé compris ? Et je veux kon protège les chariottes pleines de bouffe et d'armes, ok ?"

Aussitôt dit, aussitôt fait, les premiers peaux-vertes commencèrent à établir un camp de fortune. Pendant ce temps, le chef de guerre regarda un petit sentier montagneux qui menait vers les hauteurs, et les grottes où vivaient les monstres ailés. Il se retourna vers Gousmini, qui était occupé apprendre à son squig de s'assoir, et dit alors:
" Chaman, viens 'vec moi, j'aurai b'soin de té pouvoirs là-haut.

- A vos ordres puisssssssssant chef..." répondit ce dernier, en attachant son familier, pour ne pas qu'il cause de problèmes aux autres peaux-vertes.

Sur ce, les deux individus commencèrent leur ascension, vers l'antre de la vouivre. Dompter une vouivre adulte était chose impossible et quelqu'un de particulièrement suicidaire tenterais de le faire. Mais Gorbash était près à prendre ce risque, pour prouver qu'il est digne de servir Gork (à moins que ce ne soit Mork?).