Cela faisait maintenant une journée que j'avais vaincu le guerrier du chaos.
Demain matin nous descendrions des montagnes pour rejoindre la Tilée ou sévis actuellement un seigneur non-mort.
En fin d'après midi des troupes fraiches étaient arrivés. Mes supérieurs avaient reçu des informations selon lesquels les troupes du non-mort étaient trop puissante pour ma seule petite unité... Je commandai donc maintenant à une troupe bien plus imposante n'ayant rien à voir avec mon ancienne escouade.
J'avais besoin de réfléchir à la suite des évènements.
Je saluai donc l'une des sentinelles en poste pour le premier tour de garde de la nuit et partie seule réfléchir dans les montagnes grises.
J'aimai la solitude, cela me permettais de me recentrer sur les choses importantes, sur mes impressions et mes intuitions quant à la suite des choses.
Je pressentais que les prochaines semaines seraient très éprouvantes et que je verrais sans doute des choses inimaginables tant en bien qu'en mal.
J'étais maintenant assez éloignée du camp, j'avais dû parcourir plus d'un kilomètre ou deux dans la montagne.
Alors que je passais entre deux rochers me surplombant d'un bon mètre chacun j'entendis des bruits se déplacer tout autour de moi derrière les rochers.
Je dégainai donc ma lame d'ébonite, si je ne me trompais pas on était en train de m'encercler.
Cinq guerriers maraudeurs sortirent alors de leurs cachette et m'encerclèrent.
-Nous t'avons finalement loin de ton armée elfette. Ta tête sera un trophée de choix pour Khorne et peut être qu'il daignera désigner l'un de nous comme l'un de ses élus si nous réussissons à prendre ta tête.
Quel bande d'idiot, comme si Khorne avait quelque chose à faire de leur engeance pitoyable... Sans dire un mot je me jetai sur l'homme en face de moi. Il réussi à parer ma première attaque, ma deuxième attaque faillit lui emporter un œil mais laissa une longue estafilade de son œil jusqu'à sa joue. Je n'eus pas le temps de continuer mon assaut sur lui car les autres maraudeurs s'étaient rués vers moi.
Je me baissai pour esquiver un coup. J'envoyai mon pied dans un rotule qui fit un bruit fort satisfaisant. Je parai une attaque violente visant mon flanc. La force de son coup me fit reculer d'un bon mètre m'envoyant droit sur un de ses compagnons. Je fis un mouvement de pivot, l'homme frappa dans le vide et mon épée ôta sa tête de son torse dans une gerbe de sang qui m'arrosa pratiquement des pieds à la tête.
Alors que je m'apprêtai à combattre les quatre dernier maraudeurs couverte de sang un rugissement puissant se fit entendre.
Une bonne demi-douzaine d'orques peinturlurait de toute les couleurs se jetèrent sur les maraudeurs en hurlant. Ils ne devaient même s'être rendu compte du combat en cours. L'un des orques se rua sur moi.
Je soupirai, après des maraudeurs idiot, voilà que je tombai sur une bande d'orque attardé...
Je me repris, au final il s'agissait seulement d'une bande d'orque, seulement ils étaient toujours...toujours... Des orques.... avec leur intelligence 'particulière'...
J'esquivai facilement un coup de lance visant mon torse en me décalant sur le coté au dernier moment. Je longeai le manche de la lance, passant sa garde et frappai son flanc droit de mon épée.
L'orque s'effondra au sol, mortellement blessé.
Les maraudeurs et les orques survivants continuant de s'étriper entre eux je décidai qu'il était temps pour moi de retourner au campement. Je m'éclipsai discrètement, personne ne faisant attention à moi tant ils étaient à leurs combats.
Lorsque j'arrivai en vu des sentinelles, qui me virent couverte de sang, le camp entra en ébullition. Je rassurai tout le monde mais fit tout de même doubler la garde.
Je demandai à ce que l'on m'amène de quoi me nettoyer et que l'on me laisse seule. Je rentrai dans ma tente, assez spacieuse, je pouvais m'y tenir debout et faire environ 5 pas dans chaque direction.
Quelques minutes plus tard on m'amena une espèce de bassine, fabriquait en écorce, rempli d'eau.
Je me déshabillai et me glissai dans l'eau. Elle était vraiment gelée, mais rien d'étonnant dans les montagnes. Cela dit l'eau fraiche et cristalline de la montagne me revigora et me fit me sentir bien plus propre que quelques minutes plus tôt où j'étais couverte de sang.
Lorsque je ressortis de l'eau celle-ci était rosâtre. Un elfe m'en débarrassa et je partis me coucher. Demain nous risquions de livrer une grande bataille, ou si nous n'étions pas exactement au bon endroit en sortant des montagnes, au maximum dans une semaine j'en avait le sentiment.
J'aurais besoin de toute ma lucidité pour conduire mes troupes au combat. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas menée autant de troupes au combat et j'espérais être à la hauteur. Je déposai ma lame noire sous mon oreiller, seule la garde dépassai prête à l'emploi puis je m'endormis.
Demain nous foulerions les terres de Tilée, et je n'avais qu'une hâte : Retrouver la Loren.