Côte nord

Tiklaq'tu prit une profonde inspiration. C'est ce moment que choisi le vent marin pour frapper son visage ce qui l'agaça au plus haut point. Il dit au skink devant lui:

-Pourrais tu me redire ça s'il-te-plait?

Le skink sautai sur place, regardant frénétiquement aux alentours.

-Le bateau est endommagé et ne pourra pas reprendre la mer. Nous allons devoir continuer à pied.

Tiklaq'tu poussa un profond soupir. Depuis deux jours déjà, lui et sa petite troupes s'était échouée sur la cote nord d’Arabie.Ils devaient aller dans le vieux monde par voie de terre mais cela rendrait leur voyage 5 fois plus long. En plus l’Arabie était une terre sèche et désolé et tiklaq'tu avait peur qu'ils s'égarent dans un désert et meurent tous de soif. D'après ce que lui a dit le slann, à l'est se situe une terre marqué par les sombres puissances qui regorgeraient de non-morts et d’esprit maléfique. Pour rejoindre le vieux monde, ils seraient obligés de passer par là ce qui n’arrangeait en rien les problème du tupac.

-Il nous faudrait un guide, pensa Tiklaq'tu.

-Ce maudit continent n'a-t-il jamais de fin? s’exaspéra Tiklaq'tu.

Depuis bientôt une semaine, ils marchaient en direction de l'est.Cette marche était longue et éprouvante pour chaque hommes-lézards et l'eau allait bientôt manquer. Tiklaq'tu se maudit intérieurement de l'incapacité des hommes-lézards en matière de navigation et pria pour qu'ils atteignent bientôt le vieux monde pour qu'enfin le Grand Dessin des anciens puisse être accompli. Quand soudain, il aperçu les éclaireurs skink grimper une dune et revenir vers lui. "Je me demande ce qu'ils ont trouvé. Peut-être la fin du désert!" espéra Tiklaq'tu. Ils arrivèrent en même temps et un s'avança pour faire son rapport.

-Derrière cette dune, nous avons vu plusieurs grands bâtiments en ruine et à moitié enseveli sous le sable. Ils semblent être là depuis plusieurs millénaires.

-Damnation!!!! La Terre des Morts! Puisse les anciens nous protéger de tous les maléfices qui y regorgent.

Heureusement ils n'était pas censé s'y attarder et devaient suivre la mer. Mais on ne sait jamais, le destin nous réserve beaucoup de surprises.

Le voyage avait été long et fort pénible pour Raila qui s'était ennuyée à mourir. Elle n'avait pas pût amener toute les réserves d'alcool qu'elle aurait souhaitée pour passer le temps.

Elle pensa rapidement que si cela continué elle allait devenir bientôt alcoolique.
Elle chassa cette idée de son esprit, pour l'instant le travail reprenait.

Elle dispersa ses éclaireurs dans différente direction.
Si jamais il existait une piste en ces terres ils la trouveraient et reviendraient voir Raila avec des renseignements. Dans le cas contraire Raila partirait chercher ailleurs.

Après deux semaines de recherche les éclaireurs revinrent les uns après les autres.

Aucune piste sérieuse n'avait été trouvé et donc l'opération en Arabie était un échec.

Raila réfléchit aux pays où pourrait se trouver une paria exilé par son pays. Sauf si l'on est fou, ou désespéré, on essaye de trouver un endroit relativement calme et plutôt agréable à vivre tout en étant isolé...

Elle se mit alors à pensée à l'Estalie, magnifique pays, avec de grand endroit pour ce cacher.

-Très bien les gars, on repart, direction l'Estalie. On l'aura ce Jaune à un Million !

Les guerriers ayant une loyauté sans faille, grâce à la paye il faut l'avouer qui tombe régulièrement avec Raila, rugirent leur assentiment malgré des semaines passées à glander.

Au terme d'un long voyage en mer, mes hommes et moi même accostèrent finalement sur les rives d'Arabie. L'Arabie, désert géant aux paysages digne des songes les plus envoûtants, où les sables de ces contrés peuvent se mouvoir et penser comme des êtres vivants, où les merveilleuses cités des califes se dressent au milieu de cet océan aride, tel des joyaux au milieu d'un tas de pierre stérile. Pourtant, malgré les richesse que ce pays offrait, je ne put m’empêcher de penser que l'accueil des autochtones ne serait pas très chaleureux.

Les troupes débarquèrent, tout en admirant le désert qui s'étendait sur des miles devant eux. Une fois les forces rassemblés devant moi, je prononça mon discours que je m’habitue à improviser maintenant à chaque fois que nous pénétrons dans un pays inconnu à nos yeux.
"Catayens! Nous voila arriver au terme de cette croisière! Devant s'offrent les terres splendides d'Arabie! Nous trouverons mile et une richesse en ce monde, et nous reviendrons dans notre pays couvert de gloire et de joyaux! Cependant, je dois vous prévenir qu'en ces heures de conflits, des armées ont surement été levés pour surveiller les frontières d'Arabie. Je doute donc fort que nous pourrons traverser le désert sans devoir livrer bataille! Alors tenez vous prêt, et en avant, pour l'empereur et le glorieux empire Catay!!!"

la routine, les soldats répètent mes dernières paroles et scandent mon nom, ce qui n'est pas pour me remplir de fierté. Une fois le calme revenue, je mène donc mon armée vers le sud, nos traces s'enfonçant dans l'infini du désert. Du haut de ma monture, je rejeta, une fois de plus, mon regard en arrière, vers la mer, en me disant que je ne la reverrai pas avant un bout de temps...

Les éclaireurs envoyés par Ray un peu partout pour patrouiller aux frontières de l'Arabie, en incluant la côte bien évidemment, avait enfin repérer une armée d'invasion. La victoire signifierai pour le paria de retrouver son statut d'Emir et il ne pouvait donc pas passer à côté d'une telle opportunité.
C'est ainsi qu'après deux jours de marches il était enfin arrivé avec ses troupes non loin de l'endroit où se trouvait l'armée ennemi.
Il n'avait jamais vue de tels soldat auparavant mais savait tout de même qu'il avait en face de lui une armée venu des lointaines terres de l'Ouest ou les hommes sont jaunes et ont les yeux bridés.

-Ces hommes sont bien loin de chez eux, pensa-t-il à voix haute.

-Et il ne reverrons pas leur lointaine contrée, répondit le capitaine des éclaireurs qui était allongé à coté de son chef pour observé l'armée depuis le haut d'une colline.

Les ennemis ne les avaient pas repéré et Ray décida qu'il placerait son armée en embuscade à flanc de dune pour pouvoir profiter de la pente de celle-ci pour obtenir une meilleur charge. Il aurait ainsi l'avantage du terrain, d'autant plus que ses hommes étaient habitués à se battre sur le sable meuble de l'Arabie.

Il repartit donc mobiliser ses troupes en vue de la bataille à venir.

Mon armée avançait du mieux qu'elle pouvait dans le sable meuble d'Arabie, aussi inconstant que le temps lui même disais certains de mes hommes. Nous longeâmes la côte nord, avant de s'enfoncer dans les dunes du désert. Alors que nous avancions lentement, mais surement, et avec le plus de prudence, un de mes cavaliers hurla comme si il avait vus le diable:
"La bas !! Sur les dunes !!!"

Mes troupes s’immobilisèrent comme un seul homme, et regardèrent au loin un armée, autochtone apparemment, se mettre en ordre de bataille dans notre direction. Ils avaient tentés de se dissimuler parmi les dunes, mais les yeux de Catay voyaient tous. Descendant de ma monture, j'examina attentivement les troupes ennemis: ils semblaient aussi nombreuses que les miennes, et arrivaient à se mouvoir facilement sur les dunes, ce qui ne nous avantageais pas plus que ça. Mais j'userais de toute ma tactique pour l'emporter, car apparemment, ceux là n'étaient pas disposés à faire la paix.
"Soldats ! dis-je en me retournant, Une armée d'Arabie nous bloque le passage et ne semble pas vouloir nous laisser vivant sur leurs terres ! Nous allons donc devoir les combattre et les vaincre ! Cela nous coûteras des hommes, beaucoup d'hommes ! Mais un échec risque de coûter notre la vie à tous, alors à la bataille ! Pour l’empereur !!!"

Vive l'empereur !!! crièrent en coeur les catayens qui, même si la plupart ne verraient pas le soleil se coucher sur les dunes, étaient prêts à se battre et mourraient pour leur souverain immortel. Ils n'avaient donc nul peur d'affronter ses arabiens, et cela me rassura. Mieux vaut qu'ils se battent jusqu'à la mort plutôt qu'ils vivent avec la honte de la fuite.