Mer proche des îles nippones

Après plusieurs jours de voyage à bord d'un navire marchand en tant que passagère Raila était entrain de ruminer ses plans pour ramener la tête, et si possible, entuber le gobelin.
Son armée avait été massacré mais elle pourrait toujours en recruter une. Elle irait elle même dans les bas fond de port où elle accosterai si il le fallait.
Après tout elle aurait du mal à passer à travers les mailles de l'armée impérial mais pourrait au pire faire passer son armée de mercenaire comme venant profiter de l'occasion pour aider l'empire et faire quelque...Bénéfice... cela ne choquerai pas beaucoup les militaires.

Alors qu'elle méditait sur ses plans elle vit que les premières îles étaient visibles à l'horizon.
Elle arriverait donc à destination dans quelques heures. Un port du nom de Itagawa proche de la grande ville d'Osaka.

Mais Raïla se rendit compte avec horreur que le port était tombé aux mains de l'empire lorsque trois vaisseaux de guerre se dirigèrent vers le petit bâtiment marchand qui lui avait donné refuge. A leur tête, une immense frégate qui arborait une tête de démon en bronze, des voiles noires marquées de la comète bicéphale et un drapeau pirate. Il ne cherchaient visiblement pas à les couler, peut être la cherchait il. Elle s'approcha du capitaine et lui lança une pleine bourde de pièces d'or.

"Je ne suis jamais monté à votre bord, vous ne m'avez jamais vu et que personne ne descende fouiller dans la cale c'est bien clair ?"

Quelques minutes plus tard, le corsaire abordait le commerçant, un étrange capitaine en descendit et vint parler à son homologue abordé:

"Bien le bonjour mon ami, voyez vous je suis à la recherche d'une personne qui transporte un objet qui a une très grande valeur ... stratégique. Il serait dommage pour vous que vous la cachiez à bord n'est ce pas ?"
"Euh ... je ne vois pas de qui vous voulez parler ... cap ... capitaine."
"Ah bon, ceci vous rafraîchira t'il la mémoire ?"

Son second leva alors le bras et tous les sabords du Revenge s'ouvrirent, les canons pointés et parés à tirer.

"Non, non je vous en supplie je ne suis qu'un honnête marchand, je ne sais pas où est cette femme que vous cherchez."
"Je n'ai jamais parlé d'une femme."

Devant le visage du marin devenu tout à coup blanc de terreur, Rodger comprit qu'il avait frappé à la bonne porte. Il sortit alors une bourse pleines de pierres précieuses et la lança au pauvre homme. reprenant d'un seul ses couleurs, il désigna du doigt la cale du navire. Emmenant avec lui une vingtaine d'hallebardiers et tout autant d'arquebusier il descendit.

C'était froid et humide, ça puait le poisson et le renfermé mais ce n'était pas bien vaste. Les hommes commencèrent à fouiller par groupes de quatre. La mercenaire serait bientôt débusquée. Cherchant seul de son côté, Rodger fut avertit par son petit singe de compagnie Jack qui lui indiquait du doigt une grosse caisse dans un recoin sombre. Raïla commença à paniquer, elle ne pouvait tout de même pas finir ses jours dans ces endroit putride sans possibilité de fuites alors qu'elle avait une tête valant un million de yen avec elle. Mais étrangement, on ne vint pas l débusquer, le capitaine corsaire lui parla depuis l'autre côté du container en bois derrière lequel elle se cachait.

"Bonjour madame, quel plaisir d'enfin vous rencontrer, si vous saviez les efforts que nous avons du fournir pour vous retrouver. Mais bref, vous avez en votre possession quelque chose que je désir, non pas pour l'or ou les trophées que cela pourrait m'apporter mais pour mettre fin à cette guerre. Ne me compliqué pas les choses, toute retraite est impossible et il me répugnerait à devoir vous tuer. Si vous me donner ce que je veux et rester bien tranquille dans ma propre cale jusqu'à ce que la paix revienne, vous en repartirez libre et avec toutes les autres récompenses que l'empereur pourrait bien nous faire, à vous de voir ..."

Après quelques instant d'hésitations, la mercenaire était sortie de sa cachettes, armes en mains. les hommes du corsaire s'étant regroupés autour de lui, elle était cerné par quarante hommes dont la moitié équipés d'armes à feu. Elle baissa donc ses armes et on lui lia les mains. Rodger lui demanda alors où était caché la tête et elle le lui révéla à contre-coeur. Lorsque l'empire abandonna le navire, elle fut mise aux fers.

Lors des premières heures de sa détention, elle ragea contre elle même de na pas avoir put s'en sortir autrement, pourquoi avoir fait confiance à cette andouille et à ses promesses naïves. Sa seule possibilité d'évasion était maintenant de corrompre son geôlier avec des promesse tout aussi naïves de fortunes pour s'évader, le tuer et fuir avec la tête à bord d'une chaloupe après avoir règlé ses comptes avec ce maudit pirate.

cependant, quel ne fut pas sa surprise en découvrant que celui qui vint lui apporté sa nourriture n'était autre que le capitaine lui même. Celui-ci lui souhaita un agréable voyage en lui passant à travers les barreaux une cuisse de poulet grillée et un verre de vin. Ce vieux renard se doutait sans doute de son plan, un général mercenaire était maître dans les affaires liées à la fois à l'espoir et à l'argent. Ainsi il ne prenait aucun risque. Dans quelques jours, l'empereur récupérait la tête et l'invasion impériale prendrait fin. Et peut être même que si elle continuait à rêver, elle repartirait effectivement libre, riche et avec l'arme du gobelin sans avoir eu à s'infiltrer dans Kyoto ...

Après quelques heures passées emprisonné le cerveau de Raila ce remit à fonctionner une fois la première surprise passée.
Elle n'avait plus d'armes mais les impériaux n'avaient pas fouillé sa tenue.
Elle sortie une petit poignard, une lame de tout juste 6cm d'un repli intérieur - Il aurait fallu la déshabiller pour le trouver - et ce mit à la recherche de quelque chose.
Après quelques minutes elle trouva enfin une planche de la cale disjointe et utilisa son couteau pour finir de la sortir.
Aucun garde ne vint voir, elle n'avait pas fait de bruit et fut donc bien contente d'elle. Après main effort et plusieurs latte plus tard elle réussis enfin à dégager un passage suffisant pour son petit gabarit. Elle s'y faufila et se retrouve au plus profond de la cale, au milieu des réserves de poudre et de poisson séché. Elle remonta prudemment des escaliers branlant menant niveau au dessus, la première bordée de canon devait s'y trouver.

Elle avait en effet raison, et personne ne gardait l'escalier, après tout pourquoi le feraient-ils?
Un marin finissait de cuvée à côté d'une pièce d'artillerie et Raila passa à côté sans le réveiller. Elle réussit finalement à se faufiler par l'un des trous fait à travers la coque utilisé pour tirer avec les canons. Elle plongea dans l'eau souplement et pût voir que la côte devait se trouver à quelques centaines de mètre. Rien d'insurmontable en somme.
Elle partit à la nage en essayant de trouver un plan pour récupérer la tête.

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