Iles des sorciers

Les habitants des iles des sorciers, situées à l'ouest du califat de Ghafsa en Arabie, subissent fréquemment les attaques ravageuses d'un monstre marin terrifiant: un léviathan.
Ils ont eut beau tout essayer, ils ne parviennent pas à en venir à bout... Ils ont rassemblé leurs économies pour les donner à celui qui parviendra à les en débarrasser.

Récompense: 2 points de quête

C'est dans un vieux château de Montfort, en Bretonnie, que cette histoire commence...

Le maître des lieux, Sir Godffroy de Launay, Seigneur du Graal, reçoit en plaidoyer la quotidienne foule de roturiers venant a lui pour justice. il est de coutume pour un seigneur, de subvenir aux besoins et attentes de ses gents! Et c'est un vieux fermier qui approche du Chevalier en premier:

"-Bien l'bonjour Monseigneur. Voila, j'viens ici parce qu’un mien voisin m'accuse d'faire tourner le lait d'ses vaches!...

Alors que le Seigneur est occupé a écouter le brave homme, les discussions dans la salle d'attente vont bon train entre les paysans, c'est alors qu'un garde tend l'oreille et entend l'histoire étrange d'un monstre marin terrorisant les cotes de l’île des Sorciers. en fin de matinée, le soldat parle de cette affaire a son capitaine et un autre garde lorsqu'un chevalier les interrompt en demandant des détails sur le sujet, bien évidement, cela se finit en "on dit que..." et en "c'est un tel qui a dit ça..." Cependant, le Chevalier prête suffisamment attention a la geste pour allé la répéter a son seigneur...

Nous sommes donc a la mi-journée, Godffroy est a table avec famille et amis quand le dit Chevalier s'approche a l'oreille du Preux:

"-Vraiment? hum... Voila qui ferait pleuvoir une gloire sans fin sur mon Castel et sur mon blason... Par ma barbe, je suis sur que la Dame nous remercierait d’occire pareil engeance! allons a la bibliothèque, nous devons être certain de ceci!"

Sur ces mots, le Pieux homme se lève et s'excuse de quitter pareil festin puis part dans la direction des archives. Une fois sur place, le mestre lui remet un vieil ouvrage sur les îles d'Arabie et ses légendes et histoires. En feuilletant le vieux livre, les choses se font plus clair:

"-Là! C'est ici: l’île des sorciers! Voyons, -l’île des sorcier est l'endroit...- oui, - regroupant un ancestrale cercle de sorciers- d'accord. Ah! Il est question sur ce paragraphe d'un immonde monstre marin qui terrorisait les cotes de l’île il y a des siècles, les sorciers d'alors n'ont pas trouver le moyen de le tuer mais lorsque le monstre disparu s'endormir sous les eaux, les sorciers s'en attirèrent le mérite si bien que l'histoire fut oublier... Cette créature a du se réveillée, c'est pourquoi les sorciers actuels ne peuvent rien face a elle: leurs ancêtres ne les ont pas avertis! voila tout! et bien mes amis, voila l'heure venue d'aller a la pêche!"

Apres quelques éclats de rires, les hommes sortirent de la salle et descendirent dans la cour.

"-Adémar! Rassembles nos Chevaliers.

-Oui Monseigneur.

-Gaëtan, files a la caserne et sélectionnes une compagnie d'hommes d'armes! Et pressez vous, chiffes molles! On part cette après midi même!"

Apres moult adieux, le Saint homme monta sur son destrier et ordonna de sonner le départ au tocsin. les étendards se déplièrent et la musique monta dans la cour du château...

"-En avant soldats! et musique en tête par tout les Saints! Pour le Roy et la Dame!

(Armée)-POUR LE ROY ET LA DAME!!!"


Ainsi donc, l'armée du Seigneur De Launay marcha au pas forcé, ne se reposant que quatre heures par jour, pendant plusieurs semaines. Au bout d'un mois et une semaine et après avoir pris un navire pour atteindre l’île, ils accostèrent a bon port. Godffroy ordonna a ses hommes de monté le camps a la lisière de la foret, et d'y ajouter des fortifications afin de se prémunir d'attaques terrestre. Quant au monstre, il était suffisamment loin du rivage pour ne pas être inquiétés! Le Preux partit en direction du lieux habité le plus proche,( et probablement le seul de l’île) en compagnie de cinq Chevalier, les Chevaux soufflaient de la buée tant ils chevauchaient vite et les drapeaux claquaient sous le vent, faisant brillé les armoiries des De Launay
Apres quelques minutes a peine, ils entrèrent a vive allure dans une petite ville et s’arrêtèrent devant les passants, béa d'admiration devant ces étranges guerriers...

Ces étrangers ne passèrent pas inaperçus, et ils semblaient ignorer les coutumes locales, ne tardant pas à s'attirer les foudres des soldats locaux. Très vite, ils furent pris en embuscade par une cinquantaine de guerriers arabiens et d'archers du désert, leur interdisant toute échappatoire. Bien vite, l'un d'eux s'avança, restant prudemment à bonne distance.

"Étrangers, vous enfreignez la loi. Ne savez vous donc pas que les non arabiens ne doivent en aucun cas se promener en dehors des quartiers qui leurs sont réserves. Si vous ne possédez pas d'autorisation, je vais devoir appliquer la loi sur place et sans délai."

Godffroy fut fort consterné de se voir ainsi insulté, il toisa le soldat du regard, et leva la visière de son casque... Les chevalier du Graal sont connus de tout le vieux monde et même d’ailleurs, et chacun sait en reconnaître un! ses yeux flamboyants et son port altier ne trompaient pas!

-Je suis ici pour... pêcher!

Répondit il. Il jugea cependant bon de développer la raison de sa présence ici étant donné que sa première parole avait déstabilisée l'ensemble des guerriers:

-A la vérité, je viens occire le Léviathan!

A ce mot, tout les villageois se turent et s’écartèrent en rentrant s'enfermés chez eux, le soldat quant a lui restait bouche bée devant le Preux Chevalier.

-J'ai entendu parlé de ce monstre et est décidé de venir l’éliminer afin de glorifié ma maison et mon Roy! Je vous serais donc gré de bien vouloir me conduire aux autorités compétentes de cette île! et prestement je vous prie, mon armée verra d'un très mauvais oeil l'absence de mon retour je puis vous le garantir!

Durant ce laps de temps, les Hommes d'Armes avaient grandement fortifié leurs positions, si bien qu'une véritable petite forteresse de pieux de bois et de toile se tenait là: de quoi tenir un siège contre une petite armée sans trop de risques...

Celui qui semblait commander les soldats fit signe aux archers d'abaisser leurs armes puis sortit un papier de sa poche. Il y griffonna quelques lignes tout en s'adressant au seigneur du Graal, d'un ton respectueux au possible.

"Nous respectons nos lois à la lettres, veuillez ne pas vous formaliser de cet accueil mais la plupart des visiteurs viennent sur nos terres pour en piller les richesses."

Il signa le papier avec une autre plume, inimitable car possédant une encre spéciale, puis la tendit à un des écuyers bretonniens.

"Vous pourrez à présent parcourir librement nos terres. Je tiens à saluer votre courage, noble étranger. Ce monstre nous a plongé dans la tourmente et personne n'est jamais parvenu à en venir à bout."

Il pointa une des maisons du village avant de poursuivre.

"Allez voir notre chef dans cette demeure, il vous fournira tout l'équipement nécessaire ainsi que tout ce qu'il pourra vous apprendre sur le Léviathan, vous pourrez ensuite librement choisir de la façon dont vous allez vous y prendre pour tenter d'occire ce monstre. Dieu vous garde."

A ces paroles, Mihab, le chef du village, ne sut trop que répondre.

"La bête ne semble suivre aucun chemin prédéfini. Elle mange aussi bien des hommes que des bêtes lors de ses attaques mais parfois elle disparaît pendant plusieurs lunes, ses attaques ne lui servent donc pas à assouvir son appétit. Elle ne semble être attirée par rien en particulier, lançant ses attaques aléatoirement sur tout notre territoire, mais le plus souvent sur la cote sud, c'est pourquoi nous pensons que sa tanière se trouve plutôt de ce coté. Toutefois, cet animal a démontré une très grande intelligence, ne tombant dans aucun de nos pièges et les retournant parfois contre nous. Un jeune navigateur rebelle au Sultan pensait avoir localisé sa tanière. Il s'est dirigé plein sud avec son équipage lors de la dernière pleine lune. Aucun n'est encore revenu et je doute qu'un seul ait survécu. J'aimerais vous donner plus d'informations mais le fait est que nous sommes en réalité très peu informés..."

Cela faisait maintenant plusieurs heures que Godffroy et ses chevaliers attendaient devant la salle commune du petit village. En vérité, le preux espérait fortement que les habitants leur viennent en aide ! Le fait est que sacrifier ses hommes inutilement dérangeait tout de même le pieux homme… Certes les hommes qui l'accompagnaient n'étaient que de simples roturiers, mais il lui était impossible d'en recruter de nouveaux si ceux-la venaient à mourir. Le petit groupe venait de finir son bivouac lorsqu'une certaine agitation vint perturbée leur tranquillité. En effet peu de temps avant, deux hommes affolés s'étaient jetés à l'intérieur du hall. Les chevaliers ne comprenaient en rien ce qu'il se passait, toujours est-il qu'un instant plus tard, c'est une foule en colère qui sortie du bâtiment… Les deux poules sans tête, apeurées, leur avaient appris que le Léviathan s'était déchaîné une fois de plus sur la côte sud de l'île…Hélas cette fois-ci, trois enfants en avaient payés le prix ! Nombre d'hommes et de femmes sortirent de leurs huttes armés de fourches de faux et de torches, prêt à en découdre une fois pour toutes avec l'immonde bête cauchemardesque.

Lorsque les chevaliers virent cette petite milice de fortune se former autour d'eux, Godffroy s'approcha du chef et lui demanda des comptes . Celui-ci lui fit part du désir du village de se débarrasser du monstre, de le massacrer afin de pouvoir à nouveau arpenter tranquillement les terres de leur île. Après quelques explications, il s'avéra en fait que le monstre, après avoir encore attaqué, s'était retiré en haute mer comme à chaque fin de saison pour ne plus revenir avant plusieurs jours… C'était une véritable catastrophe pour Godffroy, qui désormais se retrouvai une fois de plus acculé, mais pas sans idées !

(Godffroy).-Bien ! Il semblerait qu'une fois de plus cette abomination et réussie à déjouer mon piège sans même en prendre connaissance ! Si je puis me permettre, cette affaire devient de plus en plus épineuse à mon goût !

(Adrien).-Monseigneur ! Je crains fort qu'il ne faille le poursuivre jusqu'en haute mer !

(Chevalier).-My Lord, nous sommes des chevaliers et non des marins ! Permettez-moi d'insister sur le fait que je pense fort improbable qu'on s'en sorte sur un bateau… Nous sommes des gens d'épée, et notre honneur exige que nous autres, nobles chevaliers de Bretonnie, restions sur terre à charger avec gloire et honneur sur nos puissants destriers!

Godffroy regarda le Chevalier froidement et ajouta en insistant bien sur le fait, qui ne faisait pas parti de ces seigneurs brutaux et sans cervelle qui a son grand dâmn géraient moult duchés et fiefs de Bretonnie...

(Godffroy).-Qu'à cela ne tienne, nous ne piègerons pas la bête, nous la traqueront jusqu'au bout du monde s'il le faut ! Herbert, chevauchez jusqu'au camp avancé et rassemblez nos hommes d'armes ! Je les veux ici dans moins d'une heure !

Une fois de plus, le preux chevalier mettait au point un plan ingénieux visant à détruire le monstre sans ménagements... Il se tourna vers le chef du village et le pria poliment d'organiser une milice potable est bien armée afin d'aider à la capture du serpent de mer. Une fois cela fait, il se tourna vers les quatre chevaliers restants et s'adressa à eux en ces termes:

(Godffroy).-Bien, à présent, il est temps que je vous révèle ma petite idée… Rappelez-vous, hier soir, dans la bibliothèque, parmi la foule de documents que nous avons interprétés, se trouvait une carte de cette île recensant la majorité des ressources et matières premières présente en son sein... J'y ai vu de vieilles mines de charbon abandonnées, et il se trouve que l'une d'elle se situe à proximité de ce village au nord-ouest. J'aimerais que l'un d'entre vous aille me prélever une dizaine de livres de charbon ! Un autre se chargera de trouver du soufre dans ladite grotte car là où il y a du charbon, il y a du soufre : c'est bien connu… Pour les deux restants, l'un ira chercher du salpêtre au village, l'autre prendra quelques hommes d'armes avec lui et fera provision de harpons! Retrouvons nous tous ici dans un peu moins de deux heures!

Une fois ses ordres donnés aux chevaliers, le seigneur du Graal s'empressa d'aller quérir de solides et rapides navires au gardien du port. La capitainerie lui céda en voyant son autorisation et un mot du chef écrit au préalable, deux navires de cinquième rang, deux caravelles et un galion fortement armé. Peu après, tous se rassemblèrent sur les quais du port. Il y avait la Godffroy et ses chevaliers, le contingent de soldats, une milice armée montée par le chef du village composée d'une bonne cinquantaine de paysans, les navires amarrés, quatre fagots de harpons, plusieurs lances quelques boucliers rudimentaires et d'autres outils plus ou moins utiles… Pendant que la milice et les soldats montaient sur les navires, Godffroy et ses chevaliers rassemblaient les ingrédients demandés un peu plus tôt.

(Godffroy).-Bon ! Voyons un peu ce que vous m'avez ramené ! Le charbon et la, très bien... Nous avons également le salpêtre, et le soufre : voici ce que je vais en faire…

Avant de commencer sous les yeux attentifs de ses amis, le Seigneur de Céans partit chercher une écuelle, un petit gourdin, quelques feuilles de chanvre et plusieurs pochons de cuir ainsi que de la ficelle.

(Godffroy).-Apportez-moi les harpons ! Regardez je réduis le charbon en poudre en le mélangeant avec le soufre, puis j'ajoute le salpêtre je prends un harpon je mets ma mixture dans un rouleau de papier de chanvre que je coince dans un pochon de cuir, lequel est attaché solidement à la base de la pointe du harpon grâce à la ficelle…

Une fois l'étrange arme terminée Godffroy se servit d'une Pierre trouvée par terre et de son épée afin de produire une étincelle qui enflamma la fine mèche dépassant du harpon. Il se redressa vivement saisir pleinement le harpon et le lança au loin… L'arme se ficha dans une dune de sable, et explosa, produisant un coup de tonnerre fracassant, de la fumée, et divers éclats de bois et de fer provenant du harpon même... Tous ceux qui étaient présents, se retournèrent choqués et effrayés, mais aussi émerveillés par un tel prodige.

(Godffroy).-Mes amis ! Je vous présente la poudre noire explosive! Voilà qui devrait faire taire le Léviathan, et nous débarrasser de lui… Bien, vous vous rappelez comment j'ai fais ?
Alors à l'oeuvre chevaliers! Et que d'autres viennent nous aider par la malemort!

Peu de temps après, tout était fin prêt, les hommes embarquerent de part et d'autre sur les navires, chargeant armes et provision.
Godffroy monta sur le palanquin avant du galion, puis virevoltant sur la corde du Foc, se tourna vers ses gents d'armes et leva son épée:

(Godffroy).- Pour le Roy et la Dame, Larguez les amarres, toutes voiles dehors et sus au monstre!

Fin du Chapitre...
(suite en haute mer!)

Humilié, Salah regagna ses quartiers l'oeil amer en serrant le poing. Il n'avait pas eut le dernier mot aujourd'hui, mais il ne s'avouait pas vaincu pour autant. Comme il l'avait dit, le seigneur bretonnien se retira non loin du village, restant en alerte pour repérer tout signe du Leviathan. Il n'y eut rien de significatif pendant plusieurs jours, mais alors qu'il se promenait au bord de la plage en repensant à sa chère Bretonnie, le Leviathan fit à nouveau parler de lui, et de quelle façon! Il attendait là, tapis sous la surface, en train de guetter celui qui lui avait causé tant de souffrances. Il n'était pas sorti indemne de sa dernière confrontation contre la flotte bretonnienne, et il avait patiemment attendu de pouvoir se venger. Ce jour était venu et dès que sa cible se trouva à portée, il lança son attaque!

Le monstre bondi hors de l'eau d'une vitesse surhumaine, se ruant sur sa proie qui ne pouvait rien faire pour l'esquiver. Il referma sa mâchoire énorme sur Godffroy le Pieux, qui parvint malgré tout à éviter d'être totalement broyé en brandissant son épée, empêchant le monstre de refermer complètement sa mâchoire. Le Leviathan plongea dans les profondeurs sous marines, entraînant son ennemi dans cette mortelle plongée...

Pendant ce temps au village, Salah laissa libre court à sa colère. Accompagné de quelques fidèles, il kidnappa le chef du village et le conduisit dans un endroit connu uniquement par ses partisans. Si jamais par miracle, vous surviviez à votre duel légendaire contre le Leviathan, vous n'auriez personne pour vous donner la récompense pour votre fait d'arme.

Tuez le Leviathan, localisez Mihab et libérez le en un seul morceau, le tout en trois posts minimum.

Pour avoir accompli cette quête, vous recevez la récompense prévue par les villageois, c'est à dire dix mille pièces d'or arabiennes, chacune valant environ cinq pièces d'or du Vieux Monde. Mihab vous remet également un de ses héritages familiaux en guise de remerciement.

Amulette sacrée d'Abu Sinbad
Objet pouvant être activé une fois pas jour au maximum. Une fois activé, tous les objets métalliques non magiques portés par les ennemis proches tels que les armes et armures dans un rayon de dix mètres sont changés en sable. La transformation prend quelques secondes et l'objet en métal ainsi transformé est perdu à jamais.

Quête terminée: Vous recevez 2 points de quête.