Califat d'Agade

550 pièces d'or. Voila ce dont disposait Aladin (qui se prononçait sans doute "Al hadine ) pour se créer une "armée" et découvrir le monde. 500 pièces d'or pour son armée et 50 pièces d'or pour lui , ainsi qu'une année de préparation. Voila ce à quoi il avait droit selon la coutume.

C'était très loin de ses espérance . 2000 ou 3000 pièces d'or n'auraient pas été de trop. C'était même le minimum quand on savait que les armées sérieuse coutaient 5000 pièces d'or ou plus. Peut être aurait-il fallut tenir compte de l'inflation , les prix actuels n'étaient pas le même depuis l'époque d'Akim le conquérant , son illustre ancêtre qui vivait dans le Califat il y a un millier d'année à peu près. Avec 10 pièces de cuivre , il s'était acheté un chameau alors qu'avec 10 pièces de cuivre , on aurait du mal à se payer une chèvre de nos jours.

Il fallait réfléchir et utiliser au mieux ses précieux deniers. La première solution était d'acheter des esclaves. Forcément le prix de départ était plus élevé , mais comme il n'avait plus besoin de les payer , cela devenait vite rentable. C'était selon lui une mesure censée. Quoi de plus désagréable , dans une situation épineuse d'entendre que les troupes s'apprêtent à déserter cause d'un arriéré de salaire? Il fallait aussi trouver un bon négociateur. Ahmed le marchand , grand ami de son père s'était engager à lui fournir les meilleurs esclaves au meilleur prix , et cela gratuitement par simple amitié pour Ali . C'était une excellente nouvelle vue la situation , surtout quand on connaissait ses qualités de négociateur.

Pour ceux qui sont intéressés par des détails plus tactiques du choix de troupes cliquez ici

Spoiler:

Cela dit Aladin était conquis et demanda immédiatement à Ahmed d'acheter 20 esclaves et 60 pur sang de la meilleure qualité. ( Chaque cavalier avait au moins besoin de 3 chevaux, un pour le monter , le deuxième pour l'intendance et le troisième qui se repose en réserve). Par chance ,le Califat était situé tout au sud de l'Arabie , près des terres du sud et comportait donc de grande zone de savanes , idéales pour nourrir les chevaux et s'entrainer aux manœuvres.

Un an ... c'était à la fois beaucoup et très peu . Pendant que les cavalier s'entrainaient aux tactiques , au tir et à ne faire plus qu'un avec leur chevaux sous la direction du Maître du hara , qui était heureux d'avoir enfin du travail , oublié depuis longtemps par Ali qui préférait de loin de terribles combattants à d'excellents cavaliers, il allait pouvoir s’intéresser à d'autres aspect du voyage. Bien entendu , il n'oublia pas d'équiper les guerriers de masses . D'ordinaire , les arabiens utilisaient le terrible cimeterre comme arme de corps à corps. Mais un étranger qui avait voyagé dans lui montra les terrible effets de la masse. Simple a utiliser et à fabriquer en cas d'urgence , la masse l'emportait toujours sur le sabre. Qui plus est , contre un adversaire en armure ,elle ne risquait pas de glisser contre le casque comme la lame . Pour un soldat qui combattait à cheval , rien de plus simple que de frapper la tête de l'ennemi et occasionner à tous les coups des dommages critiques à la tête ou aux cervicales. Le prince fut conquis , même si les soldats n'eurent pour consigne que de ne se servir que d'une arme de corps à corps qu'en dernière extrémité.

Bien entendu , la préparation des soldats n'était pas le seul point important dont il devait superviser l’exécution.
Aladin avait entendu que très loin au nord , dans un pays appelé Bretonie , un peuple avait pour habitude de combattre presque uniquement à cheval. Dès lors, il se renseigna sur les coutumes de cette nation et appris , à son grand regret qu'ils n'utilisaient que la violence brute de la charge de la cavalerie lourde au lieu et place de la finesse et de la subtilité de l'archerie montée. Les combattants du nord revêtaient leurs chevaux de lourdes plaques de métal appelée barde mais aussi d'un tissu décoré aux couleurs des seigneurs locaux que l'on appelait le caparaçon . Autant il n'avait ni les moyens ni l'envie d'équiper ses chevaux d'armure pour ne pas perdre l'avantage principale décisive de la cavalerie légère : son extrême mobilité , autant l'idée d'un caparaçon de soie chamarré aux couleurs du Califat d'Agabe lui sembla immédiatement indispensable.

Restait à en déterminer le motif , l'héraldisme étant bien moins développé dans cette partie du monde que chez les seigneurs du nordiques ( bretoniens) . Après quelques réflexions , il se décida pour le symbole de l'Oasis . Trois palmier (vert) près d'un d'un lac ( rond bleu) dans le désert ( fond orange) . Ce n'était pas forcément satisfaisant mais cela ferait l'affaire faute de mieux.
Bien entendu , un étendard normal ne suffisait pas . Il fallait une bannière magique . Il avait entendu des rumeurs de bannière lançant des éclairs et décimant tous ceux qui s'y approchaient. Hélas , il était loin d'avoir le niveau nécessaire à de tels enchantements. Il ne put que créer trois runes, une sur chaque palmier. Quand on en effleure la première, la bannière se met à luire légèrement . Rien d’éblouissant ni de terrible en combat , mais juste une aura phosphorescente pour éclairer la nuit et réchauffer les cœurs. Si on touche l'autre palmier , des musiques d'Arabie se font entendre . Rien de très sérieux mais un effet des plus réconfortant pour des guerriers loin de leur foyers.Quand à la troisième , c'était sa grande fierté . Il était parvenu à emprisonner un sort classique de magie des sables : la création d'eau .Cependant la bannière fonctionnait un peu différemment :elle aspirait l'humidité environnante des nuits pour créer de le précieux liquide . Cela économisait la magie et avait en outre pour effet de drainer et purifier un environnement très humide comme dans les marais ou dans la jungle . Aladin aurait bien voulu aussi créer de la nourriture, mais hélas le sortilège n'était pas ou point . Non seulement cela ne marchait pas du tout mais en plus cela perturbait le fonctionnement des autres runes. Peut être plus tard qui sait .

Il fallait déjà penser à préparer d'importante quantités de naphta . Il n'avait pas encore les naffatuns , mais ce précieux liquide pouvait avoir de multiples applications . On pouvait en enduire les flèche de feu ou en répandre sur le sol pour créer des zone hautement inflammables , ou l'utiliser dans bien d'autre situation .

Ben entendu ,Aladin passa beaucoup de temps avec des préparations alchimiques , le plus souvent pour créer des baumes , onguents et autres médicaments dont aurait sans doute malheureusement besoin son armée. Il se concentra également aux runes , ou comment condenser une énergie magique tranquillement dans les moments calmes pour avoir à tout moment une réserve disponible , que ce soit en attaque ou en défense magique .

Dans ses lectures , le prince d’aperçu qu'une armée n'est rien sans ses yeux et ses oreilles : le réseau d’informateurs . Pour cela , rien de plus simple, il alla , accompagné de gardes du corps dans ce qui ressemblait fort à la guilde des voleurs locale . Après une discussion avec les "responsables" qui n’avaient pas d'autre choix que de coopérer , il fut mise en relation avec une toute jeune femme , presque une adolescente du nom de Sana . Sachant que l'adversaire aurait sans doute des hommes dans son armée , ce type de serviteur semblait idéale pour éveiller moins les attentions et délier les langues les officiers adverses .Quand à l’intéressée, entre une vie misérable dans une ville croupie qui allait la conduire rapidement à la prison , voir à la potence , et une vie à d'aventure et de gloire tout autour du monde, le choix était vite fait.

A peine avait-elle accepté qu'elle vu escorté par des gardes jusqu'au palais . Pendant le trajet , se dit qu'elle avait vraiment naïve de croire tout ce qu'on lui promettait . Le prince Aladin avec la réputation d'être honnête , mais d'ici croire au "père noël" ... Tout était vraiment trop beau pour être vrai. Mais pas moyen de fuir , les soldats avaient sans doute eut pour mission de veiller particulièrement sur elle . A peine arrivé elle fut jetée sans ménagement ... dans une chambre richement décorée au centre de laquelle trônait une magnifique robe digne d'une princesse. On était loin de la sordide geôle. Elle n'eut même pas le temps de l'essayer que deux servante l'appelèrent . Son bain dans du lat d’ânesse état prêt. Sana se mit à comprendre pourquoi certaines de femmes aspiraient à devenir espionnes ou courtisanes.

Une fois les choses réglées , il fallait s'occuper des toxines . Pour cela , rien de tel qu'une petite promenade avec Naïma et Amina dans le désert ou dans la savane pour identifier et récolter les végétaux les plus toxiques. Mais cela ne suffisaient pas . Des rencontres bien plus impressionnantes et bien plus dangereuses étaient indispensables . Pour cela , pas de prise de risques inutiles .

Adel était un vieux charmeur et chasseur de serpent. Foncièrement bon et honnête , il n'en demeurait pas particulièrement pauvre. En effet son métier n'était pas le plus rémunérateur d'Arabie , bien au contraire , tout moins pour ceux qui ne vendait pas des babioles censées éloigner les serpent à des prix exorbitants . Adel ,qui se refusait à de tels procédés ,en était presque réduit à mendier dans des spectacles de rues. Mais au moins , il avait son honneur . Mieux vaut mourir pauvre mais avec la conscience en paix que crouler sur l'or grâce aux mensonge et à l'escroquerie. Tel était du moins sa vision des choses. Hélas , sa situation économique , déjà précaire ne s'était pas amélioré quand il dut recueillir son petit fils Icham après que la peste ai emporté le reste de sa famille.
Après un repas des sommaire ( Adel n'avait rien mangé pour garder le peu de nourriture qui restait son petit fil) , il s'était allongé sur sa couche de foin , inquiet pour l'avenir de son protégé. Que la mort prenne sa vielle carcasse, peu importe , il avait déjà bien vécu. Mais qu'Icham meurt de faim était une éventualité dont il n'arrivait pas à se résoudre. Hélas plus les mois passait plus il semblait qu'il ne pourrait survivre que dans la mendicité. Il était plongé dans ces tristes pensées quand on frappa à la porte. Un client sans doute , mais celui ci arrivait au bon moment. Dans sa situations quelques pièces de cuivre lui permettrait de faire quelques bons repas. Le charmeur de serpent se leva donc pour ouvrir à son invité .

A sa grande surprise, c'était le prince Aladin en personne qui attendait derrière la porte . Adel bredouillait , sous le coup de la surprise et de la honte. Comment présenter son misérable taudis à une personne d'une telle importance? A sa grande surprise , le mage ne sembla pas prêter attention à ce genre de "détail" . Constatant que le repas de son hote fut certainement des plus sommaire , il fit fait un geste à ses serviteurs qui disposèrent immédiatement une bonne dizaine de plats , tous plus savoureux les uns que les autres . Le pauvre charmeur de serpent n'avait jamais gouté un seul , même dans les mariages auxquels il avait assisté . Timide devant ce festin de roi ,bien que son estomac crie famine, il n'y toucha que sur l'insistance d'Aladin . Réveillant Icham , se confondant en remerciement , il avala goulument et avec honte ce que le magicien lui proposait . Adel vivait probablement un rêve. Le plus merveilleux qu'il n'eut jamais fait. Non seulement il n'avait rien mangé d'aussi bon mais c'était la première fois depuis bien longtemps que quelqu'un le traitait avec respect. D'ordinaire , il était plus habitué aux insultes , au coups de bâtons et au cailloux , y compris de la part de ses rares clients.

Après vingt bonne minute où le prince Aladin s'aperçut que son hôte mourrait vraiment de faim , il lui exposa la situation. Il avait besoin de compétence d'un charmeur de serpent comme lui pour préparation l'expédition et l'accompagner dans ses voyages. Bien sur , il était libre d'accepter ou de refuser. Il ne fallait surtout pas qu'il se semble obligé à cause de la "légère "collation" qu'il venait de lui offrir . Après tout , il était du devoir du prince de s'occuper des plus pauvres.

Incrédule et débordant de gratitude pour le bon repas et la générosité de ses propos , Adel jura de servir à jamais le sorcier des sables . La chance lui souriait enfin après tant d'année de souffrance . il en avait les larmes aux yeux. Sur cette déclaration , d'un sourire , le mage prit congé de son hôte non sans lui avoir dit que quelque chose l'attendait derrière la maison . Un petit cadeau sans grande valeur . Débordé de bonheur et vivant un rêve éveillé entendit effectivement du bruit derrière la maison . Lorsque qu'il se rendit dans l'arrière cour , il resta pétrifié , sans voix . Un magnifique pur sang arabe blanc comme la neige était attaché à un palmier contiguë . Lorsqu'il repris ses esprits .. il se précipita de nouveau à l'intérieur de la maison pour refuser un tel cadeau. Le prince était déjà loin. Sans voix , Adel fit alors la seule chose qui lui semblait approprié : jurer fidélité au prince par delà la mort si nécessaire et prier pour remercier son dieu de tant de bienfaits.

Tout en chevauchant pour retourner au palais , Aladin se remémorait les paroles du sage Ziad d'Aagde , un saint homme mort depuis des siècles :

" La douceur du miel et du lait ne sont rien face au bonheur d'aider quelqu'un de méritant dans le besoin"

Et aussi:

" Si tu veux des amis loyaux , soit généreux et magnanime . Il te rendront tes bienfaits au centuples".

C'était très simple. Au lieu de subir les railleries et les piques réciproques du père et du fils , pourquoi ne pas organiser un jeu? Les règles en seraient les suivantes:

Loin dans l'est du Califat non loin des Montagnes du bord du monde, se trouve le petit village d' El Sahun . Une servante a caché une coupe en cuivre symbolisant un artefact magique très puissant . Chaque participant aura alors trois but . Trouver la coupe , retrouver la servante et contrôler le village . Ces objectifs avait pour but de simuler les buts d'une véritable armée : trouver un trésor ou un objet magique , capturer un individu ou surtout prendre et contrôler une région.

-Le contrôle du village était considéré comme l'objectif principal , les autres étant secondaires.
-Chaque participant à une semaine pour se préparer .
- Dix jours après la semaine de préparation , des juges impartiaux ( sa majesté la reine Jasmine et le juge Omar ) viendraient juger et dire quelle "armée" a remporté la compétition.
- Aucune magie n'est tolérée . Le but est de déterminer le choix de troupes le plus pertinent et ne doit pas être influencé par la magie.
- Aucune arme dangereuse. Tout doit être inoffensif .
- "Les juges sont les dieux "( ils ont tous les droits) .Celui qui ne respecte pas leur décision sera éliminé et déclaré perdant. Ces derniers auront un mot de passe " Le talisman d'El Sahun brille , mais pour qui brillera la victoire? " et un message calligraphié de la main de la reine Jasmine en personne. Chaque participant aura un modèle qu'il pourra comparer avec celui du juge.
- Les corps expéditionnaires seront équivalents. Aladin aura droit à ses vingts cavaliers et Ali à vingt cinq de ses meilleurs gardes ( assimilés à des "gardes du sultan") .

La proposition plut beaucoup aux deux "rivaux" . Chacun était impatient de montrer la supériorité de ses choix de troupes. Ali était d'ailleurs certains de sa victoire. Sa femme Jasmine partageait l'optimisme du Calife . Le soir , le couple royal se promis de ne pas trop malmener leur fils , voir même de le faire gagner discrètement . N'ayant pas l’expérience des batailles , il était logique qu'ils fasse quelques erreurs et que le gagnant final soit le général chevronné : le Calife Ali.

HRP , j'ai des soucis d'ordi ,alors je fait des messages un peu plus courts , désolé .

Une semaine de préparation... Le délais paraissait honnête . En fait , un vieux briscard comme le vieux Ali n'en avait pas besoin d'autant. Sept minutes lui auraient suffit pour mettre son armure et être prêt pour le combat. Quand au pauvre prince Aladin.. espérons qu'il ait quitté la citée avant que le jeu s'achève. C'est du moins ce que pensait le Calife.

Lors du départ , Ali pensa à son fils , Aladin . Il arriverait sans doute le premier mais peut importe puisqu'il serait vaincu sur le champ de bataille. La victoire reviendrait à Ali , une fois de plus. C'est du moins ce que pensait le Calife

Selon ses estimations , il fallait au environ une semaine pour rallier Al Sahun . La citée se trouvait dans les limites du royaume , non loin des Montagnes du Bord du Monde. Il y avait largement le temps le temps d'y aller en suivant la route des oasis. Le premier point d'eau se situait sur l'oasis du Karoum , à environ deux jours de marches. Il était à peu près impossible de porter à dos d'eau le ravitaillement en eau ( et en nourriture ) nécessaire pour les dix jours , mais un la besace de chaque gardien du sultan pouvait porter sans problème le ravitaillement pour 3 ou 4 jours , c'est à dire plus qu'il n'en fallait pour atteindre Karoum , voir même Sikur .

C'est donc confiant qu'Ali et ses amis prirent la route d'al Sahun . La première journée se passa sans encombre et pendant tout le trajet , le Calife discuta du passé avec sa vielle garde : La bataille d'Al huafun , le siège de Lamir , Zhaiar le tyran , et comment il avait tué lui même le terrible lion du désert qui avait fait tant de victimes juste après son mariage. C'était si bon de se remémorer sa jeunesse avec ses plus fidèles officiers . Quelle époque , c'était une vie ça , pas à passer son temps enfermé dans le palais à discuter de la fiscalité sur les pigeons voyageurs, de la taxe à verser en cas de sacrifice d'animaux pour ne vexer ni le vizir ni l’imam , du cadeau diplomatique à la fille du calife de Ghafsa pour son mariage , des problèmes de la guildes des fabricants d'huiles ... et mille et une autre tracasserie sans intérêt.Combien de personnes voulait être Calife? Un grand nombre , sans aucun doute. Mais combien voudrait encore l'être s'il savait tous les tracas stupides que cela engendrait? Beaucoup moins , c'est certain.

La première nuit se passa sans encombre tout comme le jour qui suivit . Ali commençait à être sur ces gardes . En général , dans le passé , les ennemis n'attendaient pas le dernier moment pour ouvrir les hostilités . Mais pas de trace d'Aladin en vu. Sans doute se préparait t-il pour la confrontation d'al Sahun . C'est sans doute ce qu'il avait lu dans les livres. Peut être avait il raison. En tout cas, il en était sur il aurait engagé l'ennemi au plus tôt ça n'aurais fait aucun doute.

L'oasis de Karum vu vécu comme un soulagement .

Lors de leur arrivée , les guerriers burent goulument l'eau de l'oasis , tout en renouvelant celle de leur gourde. Après deux longues journées à marcher dans la poussière et le sable rien ne pouvait leur faire plus plaisir qu'une eau pure et glacée. Après avoir "fait le plein" certains se baignèrent même dans le petit lac profitant du frais de l'eau pour se remettre de la canicule de la journée.

Soudain , on entendit une voix de derrière un rocher.

" Le talisman d'Al sahun brille , mais pour qui brillera la victoire "

" Un arbitre? Ici?" fit le Calife .

"J'ai une très mauvaise mauvaise pour vous. Vous venez d'attraper le choléra. L'eau était empoisonnée ou plus exactement contaminée."

A ces mots , tous le soldats sont pris de terreur. Blafard ,ils sortent de l'eau en courant , certain essayèrent même de vomir. En effet quoi de plus terrible qu'une diarrhée mortelle en plein cœur du désert. ( On peut mourir du choléra en 8 heure, en se déshydratant à raison de 10 à litres par nuit) .

" MAIS !!! POURQUOI N'AS TU RIEN DIT AVANT " s'emporte Ali.

" Je ne suis qu'un arbitre qui ne doit pas interférer dans le jeu. D'ailleurs l'eau n'est pas réellement contaminée. Mais le prince Aladin est venu et a dit qu'il contaminait l'eau ,ou du moins, qu'il l'aurait fait dans une confrontation réelle. En tant qu'arbitre responsable de la validité de la simulation , je dois prendre des mesures des mesures destinées à simuler l’épidémie de choléra. Le juge Omar et La reine Jasmine ont décidé d'une solution . Voici vingt cinq dés. Chacun devra lancer un dés toute les huit heures. Celui qui fait un 1 ou un 2 sera considéré comme contaminé et devra quitter le jeu. Le lancé commence dès maintenant. " Nous vous conseillons de trouver une solution au plus vite. "

A contre cœur, le Calife demanda a ses hommes de lancer le dés. 6 soldats furent retirés du jeu.

Même si , à l'annonce de la pureté réelle de l'eau les soldats poussèrent un retentissant un "OUF ! " de soulagement ,la situation n'en demeurait pas critique. Comment soigner l'épidémie ? Il ne restait plus que 8 jours. Il était possible de faire l'aller retour vers la capitale et d'arriver à temps dans les délais à Al sahun . Cependant , comme les points d'eau suivants seraient sans doute contaminés et qu'il n'est pas possible pour un homme d'aller de la capitale en portant suffisamment de réserves d'eau pour rallier Al Sahun , revenir serait abandonner. L'armée devait sans doute continuer . En outre , ce n'était pas une vrai bataille . Dans une situation réelle il aurait sans doute fallu abandonner la campagne. Mais comme les soldats étaient juste retiré du jeu et non pas morts dans des conditions atroces et qu'Ali avait envie de tester la force de son fils , il décida de continuer l'aventure . Ses gardes du corps étaient du même avis.

En attendant , il fallait se reposer.

A peine le soleil était couché qu'une flèche ( en balsa ) tomba sur le camp , puis une autre et encore une autre , à commencer par les gardes. Aussitôt ils se mirent en position de combat. Mais après quelques secondes ,les cavaliers se replièrent. D'ailleurs ce n'était pas la force principale mais seulement une petite dizaine de soldats d'Aladin . Comme il aurait été difficile de poursuivre des cavaliers dans la nuit , après avoir doublé la garde ( et retiré les 3 combattants touchés par surprise) , le contingent se rendormit.

Une heure plus tard , une nouvelle alerte obligea les soldats à se mettre en position de combat... pour des forces qui se replièrent immédiatement. La même situation se reproduisit régulièrement toute la nuit. Lors du dernier raid avant l'aurore deux soldats, trop fatigués ou trop lents pour se mettre en positions de combat furent touchés par les flèches.

Lorsque le soleil se leva, il restait encore "14 gardes du sultan" qui durent lancer un dé . Cinq " moururent" du choléra . Il ne restait plus que 9 guerriers épuisés. Bien que le moyens utilisés ne fussent pas des plus orthodoxes, il fallait reconnaitre qu'ils étaient efficaces , rare étant les régiments adverses ( à taille comparable) capable de faire autant de dégâts. Il fallait continuer vers Sikur et voir s'il restait encore une chance de retourner la situation. Durant le trajet , il y eut bien quelques raid rapides , mais rien de sérieux . Un seul garde fut touché le soir du à la fatigue. Malgré tout , à cause de la pression continue , la plupart des soldats commençaient à atteindre leur limites. Pire que tout, sachant qu'il était interdit de boire de l'eau sous peine d'aggraver les effets du choléra et perdre des soldats sur 1,2,3 . Les troupes d'Aladin s'étaient d'ailleurs amusé à les narguer par des messages provocateurs ou tout simplement en lassant des outres pleines tout au long de la piste. C'était simple , mais plus d'une fois , certains gardes du calife eurent une folle envie de succomber à la tentation .

A la fin de la journée , l'oasis de Sikur était en vue . C'était un moment déterminant . Soit le groupe trouvait une solution pour se tirer de cette situation épineuse soit ils avaient perdu la partie. Lorsqu'ils l'atteignirent ,le soleil venait de se coucher ce qui signifiait qu'il fallait de nouveau déterminer les pertes. 2 Soldats n'eurent pas de chance. Il ne restait que 6 guerriers soit près du cinquième des effectifs d’origine . A ce niveau , il devenait difficile de reproduire les tactiques de groupe et le potentiel offensif n'était qu'un lointain souvenir. Fort heureusement , il restait encore un petit espoir . L'oasis était connu pour ses arbres fruitier , de quoi apaiser la faim et la soif. Reste qu'il était peu probable que son fils l'ai oubliée... A peine arrivé dans l'oasis , Ali et ses gardes du corps tentèrent de trouver quelques fruits et en particulier des noix de coco pour apaiser leur soif . Il n'en eurent pas le temps. L'arbitre apparu pour leur dire que l'oasis était rasée , du moins dans le jeu. Ils devaient trouver une autre solution.

Ils n'eurent d'ailleurs pas le temps d'y réfléchir , des flèches s’abattirent sur le groupe. Cette fois ci , c'était une attaque massive . Ali dut immédiatement réfléchir à la situation . A quatre contre un en terrain découvert , c'était du suicide. II fallait trouver un meilleur endroit pour se défendre. Or , à proximité , il y avait bien un léger promontoire rocher . En hauteur , ils auraient l'avantage et les rochers leur servirait de couvert contre les flèches. La seule façon de prendre d'assaut cet position auraient été de descendre de cheval et là ils n'auraient eut aucune chance face aux capacités martiales des gardes du calife. Restait deux soucis. 200 mètres les séparaient du monticule et surtout , c'était facile ... trop facile. Connaissant Aladin cela sentait le piège à plein nez. Mais avait il le vraiment choix?

Ordonnant la retraire , un soldat périt sous les flèches . Les cinq derniers garde reprirent espoir voyant qu'il ne restait plus que quelques mètres avant le salut , salut qui ne vint pas pour deux gardes qui tombèrent dans un trou censé être garni de pointe empoisonnées. Le piège était assez grossier mais en cas de retraite anticipé , difficile de faire vraiment attention où on met les pieds .
Les trois derniers soldats , qui ressemblaient désormais plus à un petit groupe d'aventurier qu'à un régiment tentaient de se placer stratégiquement pour résister à leur adversaire quand un arbitre déclina son identité. A ce moment Ali se demanda ce qui allait encore lui tomber dessus . Il y a des explosif souterrain et les rochers s'écrasent sur ses guerriers? L'endroit est infesté de serpents ,d'araignées ou de scorpion mortels ? A moins que le prince eut une préférence pour les nid de frelons agressifs?

" Sur ordre de la reine Jasmine et du juge Omar, le jeu se termine dès maintenant. Ils sont inquiets pour la santé du Calife et de ses gardes qui n'ont plus rien à boire depuis une journée. Ils pensent que le but d'une telle simulation n'est pas de porter atteinte à l'intégrité physique des participants d'autant plus que l'issue de la confrontation se précise sérieusement. Il est donc nécessaire d'arrêter la confrontation immédiatement ".

Sur ces mots, les derniers gardes "survivants" sont acclamés, autant par leur camarades éliminés que par les troupes d'Aladin elles même qui leur offre une parade d’honneur. Chacun se congratule, que ce soit pour la résistance et la pugnacité ou pour la l'intelligence tactique et la victoire. Sur un geste de la reine Jasmine et du juge Omar, plusieurs chameaux arrivent, tous chargés à raz-bord de victuailles et de boissons sirupeuses.

Après le combat vint le temps de la fête et celle qui eut lieu a Sikur fut l'un des plus belle et des plus heureuse que connu l'oasis. Le calife était très fier de son fils. Contrairement à ce qu’il avait crut, il était prêt à mener une armée et à la diriger à la victoire. Chacun échangeait ses commentaires sur la bataille. Le prince Aladin était fier de lui montrer que le dicton d’Abbad le conquérant était vrai
« Le plus court des arcs à plus de portée que la plus longue des épées.»

Il était également heureux de lui montrer son étendard de guerre représentant une tempête de sable (après avoir hésité avec les sables mouvants). La tempête est dévastatrice, insaisissable et impossible à stopper et tous les être vivants, oiseaux y compris en subissent les conséquences. Même le plus grand des dragons n’y est pas indifférent. Il était heureux de lui montrer la technique d’attaque indirecte d’Ismail d’Al Farum qui préconisait de s’attaquer non au guerrier ennemi en lui-même mais à tous ce qu’il avait besoin et en particulier le ravitaillement. Le meilleur des canons ne sert à rien sans boulet ni poudre. Quand au plus grand des guerriers, il ne ferra pas long feu sans eaux ni nourriture en terrain hostile. Le prince avait lu de nombreux récits de conquêtes et à chaque fois, celui qui était assez malin pour laisser l’adversaire pénétrer en territoire ennemi tout en lui coupant ses lignes de ravitaillement remportait la victoire. C’était d’ailleurs la technique qu’il avait utilisé laissant la soif et la maladie vaincre les gardes du calife à sa place et, comme prévu, cela avait bien marché. Bien entendu cela ne marchait qu’en présence de cavalerie légère et blblablablabaa … Aladin entrait dans un exposé technique imbuvable qu’Ali faisaient semblant, tant bien que mal, d’écouter.

Profitant d’un moment d’inattention de son fils, il s’éclipsa discrètement. Après quelques mètres dans le désert, il jeta un œil sur les festivités qui battaient leur plein. Les soldats qui ne mangeait pas discutait et sympathisait bruyamment. On voyait même certains membres de sa garde apprendre aux cavaliers à se servir de leur masse d’arme. Des troupes si différentes et pourtant si complémentaires… Il pensait d’ailleurs à se servir de la savane du sud de son royaume pour y faire paitre des montures, convaincu désormais du rôle des cavaliers. Dommage que son fils soit toujours aussi réticent à l’infanterie.

Regardant l’oasis d’où résonnait la liesse de la réconciliation et les étoiles du désert, il se dit que ce n’était pas une mauvaise façon de clore un différent tactique.

La victoire d’Aladin mit fin à la division dans le palais. Mais le pauvre Calife n’en était pas pour autant libre. Sana, qui visiblement tenait son rôle de courtisane très aux sérieux, décida de mettre en pratique tous les conseils appris au palais sur une cible bien précise la reine Jasmine. Selon la courtisane, il n’était pas normal de laisser partir Aladin avec une force si faible. Quand on avait vu ce qu’il avait fait avec 20 malheureux cavaliers on ne pouvait que rêver du meilleur avec une armée un peu plus importante. De plus, il est certains que le Calife (et la reine ) auraient été inconsolable si leur fils mourrait dans une expédition à cause d’une infériorité flagrante sur l’ennemi En outre il représentait Agabe et la famille royale. Se présenter devant les autres seigneurs avec une force si limitée aurait sans aucun doute porté atteinte au prestige du Califat qui allait être la risée de toute l’Arabie. Sana avança également beaucoup d’autre raisons, certaines pertinentes, d’autres moins. Néanmoins le but avait été atteint car la les rumeurs parvinrent finalement à la reine. Quand elle l’apprit, elle n’accorda au début aucune importance à ces rumeurs issue d’une simple courtisane, mais, lors que vint le moyen de dormir, cette idée lui revint en mémoire. Elle ne comprit pas pourquoi elle se souvenait d’une idée aussi absurde et tenta de redormir. Hélas, plus on cherche à oublier à quelque chose et plus cela devient une idée fixe et, elle ne parvint pas à trouver le sommeil. Plus elle y repensait et moins elle semblait absurde. Après quelques jours (et quelques nuits blanches) elle finit par abdiquer : Sana avait raison.

Elle ne cessa alors d’en parler à son marri, qui suivit le même processus que son épouse. Après avoir écarté cette idée d’un revers de main et d’un rire enjoué, quelques jours plus tard, il était d’accord. Restait à en deviner la composition. S’il avait dû partir, il ne se serait jamais sentit en sécurité sans un bon paquet de guerriers entrainés à manier le sabre ; mais connaissant son fils et ses idées tarabiscotées il en serait sans doute différent.

C’est avec un sourire radieux que Sana la courtisane/espionne/concierge/pipelette/ apprit la nouvelle à son ami le prince Aladin. Grace à SES immenses talents de négociatrices, ELLE avait réussie à persuader le calife (en personne). Désormais ilS (et non pas « il ») SERAIENT à la tête d’une grande armée. D’ailleurs, ELLE savait quoi rajouter à LEUR force expéditionnaire. Elle allait laisser le mage deviner et dans dix minutes elle serait de retour.

Dès qu’elle eut quitté sa chambre il ne pu s’empêcher de soupirer. Parfois il se demandait s’il n’aurait pas mieux fait de la laisser rester une voleuse. Un esprit vif et intelligent et malicieux doublé d’une fidélité à toute épreuve (le prince soupçonnait l’espionne d’avoir un faible pour lui, tout comme ses deux apprenties), mais une pot de colle qui ne savais pas tenir en place. Elle en devenait rapidement fatiguant pour le mage, plus habitué à prendre des décisions dans le calme complet qu’en compagnie d’un moulin à parole doublée d’une pile électrique. D’ailleurs ne s’était-elle pas rendu compte qu’il avait passé l’âge de jouer aux devinettes ?
Dix minutes de tranquillité, à savoureux comme le plus précieux des nectars même si ce n'était pas suffisant pour s’entrainer à la magie. Les sciences occultes étaient si vastes : magie des sables , illusionnisme , élémentalisme , connaissance des magies de la foret , magie de soins , des runes , alchimie ( Agabe est contigüe des domaines homme-lézards du sud) divination... et bien d'autre encore. Et chaque domaine se subdivisait en de nombreuses parties. On pouvait par exemple faire de la divination avec les entrailles des animaux, avec les osselets, avec les nuages, avec l'encens... En outre, il devrait planifier l'expédition. Un travail certes passionnant mais très exigeant au niveau de la disponibilité. Et tout restait à refaire car un agrandissement de l’armée nécessitait une nouvelle stratégie et nouvelle logistique. Cela dit, cela permettait de compléter les lacunes de l'armée. . Quand on considérait les unités disponibles, le choix était des plus restreint.

Cependant, comme une armée ne se composait pas uniquement de combattants il ne fallait pas oublier les spécialistes. C'était parfois eux qui déterminaient du sort d'une confrontation. Et il y en avait un qu'Aladin voulait particulièrement "embaucher". Certes, un météorologue aurait été utile mais le prince commençait à se "débrouiller " dans ce domaine déterminant. Non, s'il y avait bien un civil capital dans une expédition c'était l’imam. On ne pouvait pas dire qu'Aladin était un croyant fervent, loin de là. Malgré tout, seul un imbécile aurait négligé son influence sur les troupes dans les situations difficiles. De plus, un religieux avait souvent, outre des notions de soin, le pouvoir de bénir l'armée et de repousser les forces de ténèbres et en particulier les démons ou les morts vivants. Un élément indispensable dans toute expédition digne de ce nom. Pour cela, il devait demander à Adel. Lui seul connaissait les vrais imans, ceux qui sont animé par la grâce divine et non pas ceux qui se donnaient en spectacle montrant à la foule et aux puissants ce qu’ils ne faisaient jamais dans la réalité. Les meilleurs croyants sont souvent les plus discrets. Ils ne claironnent pas de la trompette devant tous le monde, mais donnent aux pauvres en secret. Et pour cela, rien de mieux que le vieux charmeur de serpent pour le recrutement. En outre, il serait sans doute très honoré de la confiance que le jeune prince mettait en lui. Cela ne pouvait qu’être que bénéfique pour le futur.

"TADDAAAAAAAMMMMMM !"

Une telle entrée ne pouvait signifier qu’une seule chose : Dix minutes s’étaient écoulées. L’espionne s’était changée et revêtait désormais la sensuelle tenue des danseuses orientales.

« Et voila, la nouvelle unité sera une composée de danseuses ! »

Et devant le hochement de tête de son « public ».

« Mais non, ce ne sont pas UNIQUEMENT des danseuses. En réalité, voici ton premier régiment d’ASSASSIN !! »

Le mage ne comprenait pas tout. Il n’y avait, en tout et pour toi que deux personnes dans sa chambre : Sana et lui-même.

« Oui, le reconnais, pour le moment le bataillon est assez réduit …. Mais compte sur moi pour trouver de nouvelles recrues très rapidement. J’en ai parlé à « papi Ali » ton père le calife. Même s’il ne comprenait pas vraiment ce que des femmes avaient à faire dans une armée (le gros ringard), il était si content de voir qu’on s’intéressait ENFIN au corps à corps qu’il nous a promis les meilleurs maitres d’arme de toute l’Arabie. Bientôt UN VERITABLE ASSASSIN allait nous donner des cours. »

Aladin réfléchissait aux paroles de son espionne EN CHEF (forcément c’était la seule). Il avait bien eut la même idée que la courtisane. Pour empoisonner, trahir, influencer, assassiner, contaminer, saboter, incendier … rien de tel que des assassins. Cela collait parfaitement avec sa conception de la stratégie. Pendant ce temps, Sana continuait sa démonstration.

« Et le moment où j’épate tous le monde, c’est que ce ne sera QUE DES FILLES !! Une exclusivité pour l’armée d’Aladin –Sana, ou devrais-je dire de Sanaladin ! »
« Et pourquoi des filles ? Pourquoi ?
C’est très simple ! » Continua l’espionne sans laisser le temps à son interlocuteur de répondre
« J’ai bien réfléchi et une unité EXCLUSIVEMENT FEMINE à de nombreux avantages
- 1. Il y a à Agabe de nombreuses filles très douées pour ce rôle.
- 2 les filles sont bien plus intelligentes que les garçons c’est bien connu. »
(Moue dubitative du magicien.)
-« Enfin que la majorité des garçons. Il y a bien quelques exceptions de temps en temps comme mon Aladin chéri. »

(Aladin « chéri » ??)

- « Ne fait pas cette tête je plaisantais.
- 3) Les jeunes filles passent plus inaperçu
- 4) Il n’y a rien de tel pour nouer des intrigues au palais.
- 5) Elles savent aussi bien se battre que les hommes mais savent en plus comment arracher des confidences aux personnalités importantes du camp ennemi sans que celui-ci ne se doute de rien. Elles peuvent également servir de conseillère pour intoxiquer leurs « amants » avec des fausses informations ou de mauvais conseils
- 6) une femme se déguisent bien mieux en homme qu’un homme ne se déguise en femme.
- 7) Un peu de finesse dans une armée de brute, c’est toujours un plus. Elles sauront dissuader tes troupes de tout vol ou pillage inutile.
- 8 et en plus elles … elles quoi ? j’ai oublié. Mais peut importe, il y avait au moins 15 bonnes raisons de faire une unité d’assassines. »

Le sorcier des sables était un peu surpris par la nouvelle idée de son informatrice. A bien y réfléchir, ce n’était pas si absurde que cela et pouvait créer l’effet de surprise. Dans le pire des cas s’il s’avérait que l’idée était un fiasco, il aurait toujours été possible de revenir à des bases plus classiques .Grâce aux purs sangs, il était toujours possible de refuser ou de fuir un combat qui ne s’annonce pas sous les meilleurs hospices. L’expérience valait le coup d’être tentée.

« D’accord, mais fait en sorte qu’elles sachent monter à cheval .»

Quelques mois plus tard, « La tempête sable », l’une des premières armées d’humain mixte
quittait enfin le Califat.