Au pied des murailles de Couronne

Ray et ses troupes arrivèrent quelque jours après le massacre de Gisoreux en vu de Couronne.
Un immense nuage de fumée avait pût être visible depuis plusieurs jours dans la direction de Gisoreux.

Lorsqu'il arriva aux pieds de muraille de Couronne, en ayant pris soit d'éloigner son armée pour ne pas effrayer les Bretonniens, un homme seul vint à sa rencontre. Un émissaire de Couronne comprit Ray.

-Guerriers D'Arabie que venait vous faire sur les terres de Bretonnie?

-Je suis Ray, je viens avec mes hommes pour vous aider à défendre vos terres contre la marée de peaux vertes qui vous menace. Gisoreux est tombé il y a quelque jours. Vous avez sans doute pût voir même d'ici le nuage de fumée se dégageant de la ville en flamme.

Le visage de l'homme s'assombrit instantanément en entendant cela.

-Nous n'étions pas sur de ce qui était arrivé. C'est une tragédie. Néanmoins je me vois contraint de vous refuser l'accès à Couronne. Personne ne vous connais ici. Rien ne nous dit que vous n'êtes pas allié avec les Orques et n'ouvrirez pas les portes une fois l'ennemi sous nos murs.

-Mais c'est idiot ! J'ai fait la rencontre d'une Dame de Bretonnie. Je lui ai promis mon aide pour défendre sa patrie et je tiens toujours parole.

-Et qui est cette Dame?

Ray se retrouva alors comme un idiot sans savoir quoi répondre. La Dame, très énervée par sa défaite, n'avait pas daigné se présenter à lui. Il ne connaissait donc pas son nom....

-Je n'en ai aucune idée, elle n'a pas eu le temps de se présenter...

L'émissaire poussa un soupir et repartis en direction de la ville...

Ray décida alors qu'il défendrait Couronne de l'extérieur. Il disposait de quelques jours pour mettre en place des défenses.
Il espérait que la Dame arriverai avant les orques à la tête d'une armée digne de ce nom. Et que sa parole lui permettrait d'entrer dans la ville pour la défendre...

Les plans de construction d'un camp fortifié furent mis au point.
Bientôt des rangés de tranchés, piques, et divers piège, seraient réparti sous les murailles de Couronne.
Ray n'avait qu'une seule parole et l'ayant donné à la Dame il là respecterait. D'autant plus que cette horde de peau verte était de toute façon un danger pour le monde civilisé. Il fallait l'arrêter au plus vite.

Après une longue marche au travers des sœurs blanches, l'armée orque arriva finalement en vue de la capitale bretonnienne. Comme lors du siège de Gisoreux, Grossklak ordonna tout d'abord d'encercler la cité. La multitude d'orques s’exécuta sans broncher et très bientôt, Couronne se retrouva cernée de toutes part par les orques. Grossklak considérait déjà cette cité comme la sienne. Il sentait sa victoire si proche et si facile à obtenir qu'il ne lui manquait plus que la couronne du roi sur la tête.

"Humains, c'est moi votre big boss!"

En cours de route, il avait fait construire de nouveaux lances rocs et avait forcé les gobelins de la Waaagh à porter des très nombreux projectiles. Une grande partie des gobelins était morte de fatigue pendant le trajet, mais au moins les lances rocs avaient de quoi tirer sans interruption pendant plusieurs jours. Largement de quoi réduire la cité en poussière avant de lancer l'assaut. Dans la soirée, Grossklak réunit tous les chefs orques pour donner ses consignes d'attaque.

"Bon v'la le plan. Les rocs balancent, balancent et balancent des rocs. Soit les humains sortent pi on les éclate, soit on balance encore des rocs. On les fait sortir d'leur trou ou on les ecraz."

Personne ne semblait avoir de question même si certains désapprouvaient ce plan et auraient préféré attaquer directement sans réfléchir. Ils gardèrent ça pour eux et tout le monde avait donc l'air d'être d'accord avec le plan d'attaque. Il tardait vraiment à Grossklak d'être à demain, surtout qu'il avait une surprise de taille pour ces humain minables. Après avoir fait quelques pas il leva sa lourde massue vers le ciel. Quelques secondes plus tard, un lourd battement d'ailes se fit entendre juste avant qu'une imposante vouivre ne se pose sans aucune grâce au sol devant le chef orque. La traversée des sœurs pales avait été longue mais le voyage n'avait pas été inutile, car en cours de route, Grossklak parvint non sans mal à dompter une féroce et sanguinaire vouivre. L'animal montra un trait de son caractère en plantant son dard dans un orque proche. Les yeux de la victime devinrent blanc et il vomi ses entrailles et moins d'une seconde. Le poison était vraiment efficace, vivement demain qu'il agisse sur des cibles plus intéressantes.

Voyant la horde orque encercler la ville et monter leurs catapultes Cunegonde et Ray prirent une décision importante.

La ville serait défendu depuis l'extérieur. Ainsi les unités montées auraient plus d'opportunité et la ville subirait moins de dégats.

Les armées conjointe de Bretonnie et D'Arabie sortirent par les portes principale de la ville en rang ordonné et se mirent en position face à l'enceinte principale.
La waaaggghhhh orque se mit à beugler en voyant les humains sortirent de leurs murailles et s'offrir au carnage à venir.

La bataille aurait lieu dans l'immense plaine d'herbe verte et haute devant Couronne. Le terrain était uniformément plat mis à part quelques petits rocher éparpillés ci et là. Le vent faisait danser les hautes herbes.

Le calme avant la tempête, pensa Ray en voyant ce paysage idyllique qui allait bientôt se transformer en un champ de cadavre et d’entrailles baignant dans un océan carmin....

La waaagh avait commencé à encercler Couronne de leurs multitudes. Grossklak ordonna de mettre les lance-rocs en position pour bombarder la ville. Il pensait que la ville était déjà sous son contrôle, et commençait à s'appeler "le roi d'Bretonni'". Nul ne vint cependant le reprendre sur ce sujet. Gorbash et sa tribu se rassemblaient aussi en ordre de bataille, à la manière "orque".

Les orques et gobelins étaient maintenant prêt à assiéger la ville quand les portes de la cité s'ouvrit lentement. Un ost de chevaliers sortit de la ville pour venir se mettre en ordre de bataille face aux envahisseurs, accompagnés par des paysans cherchant à servir leurs seigneurs, même en ces temps dures. Puis vint une armée bien moins habituel, des guerriers du désert sortant à leur tour de la cité, des cavaliers ainsi que des soldat en armure de la même couleur que le soleil. Cette armée vint se placer à coté des bretonniens et firent face en silence à la horde verte.

Gorbash se frappa le poitrail avec son poing, tellement il était content de voir leurs adversaires sortirent des murailles. Il trouvait qu'assiéger une ville était un peu ennuyeux. Certes c'était marrant de piller les villes quand il n'y a plus de défenseurs, mais rester pendant un ou deux jours à regarder des pierres tomber sur les murailles, il trouvait ça lourd. Sa tribu se réjouit donc de la sortie des humains. Puis, le chef de guerre remarqua qu'il avait déjà affronté ses hommes du désert (en plus petit nombre évidemment). Il reconnut également le chef de la troupe qui se tenait au milieu de ses soldats.
"Lui !!!!!!! cria l'orque, vert de rage, Il est encor' là s'guguss !!! Cett' foi jvai lui faire payer cki ma fait la dernièr' fois !! Tous ses cavalié ont va les bouffé ,y fra moins l'malin comme ça!!

Bien que la plupart des peaux-vertes ne comprirent pas ce qu'il dit, ils hurlèrent de joie à l'idée du futur carnage à venir...