Sur les rives de la Grismerie, en direction de Gisoreux.

Suite à sa victoire écrasante sur l'armée bretonnienne qui lui faisait face, Grossklak décida qu'il était temps de passer aux choses sérieuses. Peu lui importait les petits châteaux, ce qu'il voulait c'était un bon gros pillage. Il décida donc de se diriger vers la ville la plus proche. Comme il ne savait pas par où aller, il décida de suivre le cours de la rivière qu'il croisa un peu plus loin. Il n'en savait rien mais il entamait une longue marche en direction de Gisoreux alors que la ville de Parravon était tout près de lui mais dans l'autre direction...

"C'est l'heure de la Waaagh, les orques!"

Très vite au courant de la victoire de Grossklak, les tribus orques et gobelins se cachant aux alentours décidèrent de se joindre à la waaagh. Le chef orque acceptait tout le monde et son armée grossissait à vue d’œil. Gisoreux était encore à bonne distance mais plus le temps passait plus les orques étaient nombreux et rien ne semblait en mesure de pouvoir les arrêter.

La Waaagh avançait lentement mais surement, pillant et incendiant tous les villages et hameaux situés sur son chemin. La taille de l'armée orque augmentait chaque jour de façon impressionnante, tous les chefs de guerre de la région mettant leurs forces au service de Grossklak. Il n'y aurait bientôt plus rien pour les arrêter. Gisoreux était de plus en plus proche, et une fois que l'armée orque aura entamé son siège, plus personne ne pourra ni entrer ni sortir de la cité, enfin plus personne à part un orque évidement. Grossklak avançait tranquillement pour permettre à la Bretonnie et à leurs alliés de regrouper toutes leurs forces, car il avait l'intention d'en finir avec eux une bonne fois pour toutes. Une fois que la victoire serait sienne, plus rien ne pourra l’empêcher de poursuivre sa Waaagh jusqu'à Couronne, la capitale de Bretonnie et de se faire couronner roi!

*Grossklak 1er, roi de Bretonnie! Plutot cool ça!*

Cela faisait déjà plusieurs jours que la troupe de Gorbash suivait la waaagh! de GrossKlak. Elle était facile à suivre, vu le nombre de villages rasés s'étalant sur des miles. De plus, les nuages de poussières qui s’élevaient dans le ciel indiquaient la position de l'imposante horde.
Un jour, Gorbash et sa nouvelle tribu avait décidés de s’arrêter pour se reposer un peu en haut d'une colline. Quand il arrivèrent en haut de la colline, ce qu'ils virent les stupéfia:
Pas moins de cinq villages en flamme se tenaient devant eux, et de nombreuses silhouettes vertes se distinguaient au loin sur une colline.

"R'gardé les gars!!! Voici la waagh! que j'vou avé promi!!! Et elle est tout' prè en plus! Allé, on rpar' de suit'!
-Mai' chef... demanda un gobelin téméraire, On dvrai s'reposé un peu, non..."

Il reçut comme seule réponse une baffe en pleine face.

"Non. On va continué tou droi' et dan moins d'une journé, on s'ra dans la waagh!, donc on y va tou d'suite!!! Et si yen a un ki est pas dacord, jle cogne!"

Comme il s'y attendait, personne ne vint contester sa décision. Il se remirent alors en route, au pas de corse cette fois, vers la waagh! qui continuait d'avancer telle une marée verdâtre inarrétable.

Un matin, alors que la horde verte c'était arrêtée pour ériger un campement provisoire, Gorbash profita de se moment pour y pénétrer en se fondant dans la masse. Le campement était immense, les orques sauvages étaient légion, des lance rocs étaient entrain d'être construits par des gobelins asservis, et plusieurs géants traversaient le campement nonchalamment. La troupe mal à l'aise autour de tous ses sauvages se rendit jusqu'à la tente du chef de la waaagh, Grossklak.

L'immense tente de peaux de bêtes étaient entourés par les plus forts des orques de la waaagh et par des gobelins servant surement de défoulement au chef de guerre. Gorbash se présenta devant la tente où deux imposants orques lui bloquèrent l'accès. Le chef de guerre, gardant son kikoup' à portée de main, se présenta:
"Chui Gorbash eul' Découpeur, chef dla tribu dé Tripes de Fer. J'vien des Terr' Arides et jvoudrai bien m'joindre à vot' Waaagh! Vot' chef est là? Car fo kjlui parle.

Les deux orques sauvages se regardèrent, puis partirent dans la tente. Gorbash espérait maintenant qu'ils reviendraient avec leur chef, et que celui-ci accepterait de le laisser prendre part à sa campagne de destruction.

La Waaaagh n'était à présent plus qu'à quelques lieues de Gisoreux et son prochain déplacement la mènerait droit sur la cité bretonnienne. Ces pauvres humains allaient comprendre qu'il ne fallait pas prendre une Waaagh à la légère, les nombreux éclaireurs gobelins sur loups avaient informés Grossklak qu'aucune force armée majeure n'avait rejoint la cité ciblée pour assurer sa protection. Si rien ne changeait la cité aurait de très grandes chances de tomber aux mains des orques. Grossklak jubilait, cette future victoire allait lui offrir les clés de la capitale Couronne et de toute la Bretonnie. Son triomphe était tout proche.

La veille, un nouveau chef de guerre avait rejoin la Waaagh, un dénommé Gorbad. Grossklak avait failli le tuer mais il désira que chaque orque, surtout un balèze pourrait servir. Ce dernier avait osé lui demander si il était possible de rejoindre la Waaagh, question qui ne se pose pas, tout peaux verte digne de ce nom ayant l'obligation de la joindre grâce à son désir de meurtre. De nombreux autres chefs l'avaient rejoint sans même qu'il ne sache qui ils étaient. Chacun d'eux n'hésiterait pas une seconde à tenter de le tuer pour prendre la contrôle de la Waaaagh si jamais Grossklak montrait le moindre signe de faiblesse.

Après avoir pris son petit déjeuner en chaire humaine, il alla passer en revue ses troupes. Les nombreux lances rocs étaient enfin terminés, ils allaient se montrer très utiles lors de la première partie du siège, et pourraient même faire s'écrouler certaines murailles. Un peu plus loin quelques géants jouaient entre eux à se lancer des gobs, ils finiraient les murailles pour permettre au gros des troupes de Waaagher à l’intérieur de la cité. Le gros des troupes justement, était composés d'une horde innombrables orques et d’orques sauvages, tous à pied. De nombreux combats éclataient dans le groupe mais les nouvelles recrues comblaient largement les pertes. Grossklak sentait sa victoire proche et il décida qu'il était temps d'aller tuer de l'homme.

"On lève le camp, droit par là, WAAAAAGH!"

La waaagh! allait enfin partir. Les peaux-vertes c'étaient rassemblés en nombre sans précédant dans toute la Bretonnie, ainsi que d'autres créatures vertes et puantes. Gorbash et sa tribu étaient restés, malgré sa manière peu "orquetodoxe" qui a été de se présenter. Toutefois, le chef de guerre avait su se faire respecter des autres boss. Tous ceux qui voulaient lui piquer son troupeau de squigs ou qui l'emmerdait avait été prestement coupé en deux.

Maintenant, la horde était enfin prête à assiéger Gisoreux et à massacrer ses défenseurs. Au petit matin, Grossklak sortit de sa tente et beugla bien fort:

"On lève le camp, droit par là, WAAAAAGH!"

Suite à cet appel des plus clairs, tous les peaux vertes présents hurlèrent de joie, et se dirigèrent vers la cité de Gisoreux.
"Cett' fois, cé la bonne lé gars. On va enfin crasé tellemen' de zomes qu'nos godasses von être tout' glissant'!!!

Et lui et sa tribu se joignirent aux autres peaux vertes qui partaient aux pas de course vers leur prochaine proie...

Nous suivions maintenant la waaagh depuis plusieurs jours.

Nous n'avions croisé qu'un paysage de pillage et de mort dans le sillage des orques.

Nous étions actuellement sur les rives de la Grismerie et la nuit n'allait pas tarder à tomber.

Je vis les éclaireurs revenir pour me faire un rapport de la situation, ils étaient allés jusqu'à Gisoreux.

-Les troupes orques assiègent déjà la ville. Lorsque nous sommes partis ils commençaient à lancer des projectiles enflammer sur la ville.

-Combien de temps pensez-vous que les murs tiendront ?

-Avec de la chance un jour ou deux maximum. Ils tomberont plus probablement demain.

Nous n'étions plus très loin de la ville et l'armée arriverait sur place demain, l'heure variant en fonction du temps que j'accorderai à mes hommes pour dormir.

-Très bien, dites aux troupes que nous partirons au milieu de la nuit. En attendant qu'ils dorment.

Cela laisserai environ cinq heures de sommeil aux soldats qui étant entrainés à dormir assez peu lors des campagnes serait reposés pour demain.

Le corps de l'imposant orque sauvage s'effondra alors qu'un geyser de sang s'échappait à grand flot de l'ancien emplacement de sa tête. Envoyant la tête du peau verte dans les airs d'un magistral coup de pied, Gorbash se retourna vers le petit groupe de gobelins terrifiés à la vue du chef de guerre se dressant de toute sa hauteur. Tout en léchant ses doigts recouvert du sang de sa victime, Gorbash annonça aux gobelins:
"Ecouté les minus'. Mintnan c'est Gorbash vot' chef, compris ? Et person' dautr. Si yen a un ké pas daccord, ki vienne me l'dire en fac'."

Comme d'habitude, aucun ne se prononça, et Gorbash repartit avec sa troupe et ses nouvelles recrus. Cela faisait deux jours depuis le siège de Couronne. La waaagh! GrossKlak avait été repoussé et sa horde dispersé à travers le pays. Sans surprise, les peaux vertes c'était entre tuer dès le départ de leur leader, donnant naissance à une véritable boucherie aux quatre coins du royaume de Bretonnie. Les villages et bourgades isolés avaient été évidemment brûlés et pillés, telle étaient les habitudes des orques et gobelins à chaque fin de waaagh! Des petites troupes c'étaient finalement organisés avec à leur tête un chef avide de faire ses preuves parmi les survivants et vagabondaient à travers les plaines et les forêts du royaume pour retrouver d'autres peaux vertes de l'ancienne waaagh! et les soumettre.

Gorbash faisait partie de cela. Il était venu à bout de plusieurs chef orques déjà et en deux jours avaient rassemblés autant d'orques et de gobelins qu'il en avait avant. Mais il voulait plus, et il allait profiter de cette situation pour "recruter" encore plus de gars. Alors que la troupe traversait une quelconque forêt, le sol se mit à trembler sous leurs pieds. Émergents d'entre les arbres, un géant déboula en plein sur la troupe d'une démarche digne d'un alcoolique. Il laissa tomber de sa main gauche un tonneau de bière qui alla écraser un gobelin un peu trop près. Sur son ventre, on pouvait voir des peintures de guerre que les orques sauvages avait pour habitude de faire sur leur peau. Fixant la grand dadais de ses yeux porcins, Gorbash sourit d'un air grossier propre à son espèce.
"Eh la grand' perche!!! cria le chef de guerre, Vien voir par ici!! Té pas du coin vu la tête d'abruti ktu fait. Rjoin nous, on va buter plein de zommes ke tu poura bouffer. Te ok alors, on tu veu quon t'bouffe ce soir?"

Dans un geste de pure satisfaction, le géant élança son bras qui attrapa un gobelin qui n'eut même pas le temps de couiner quand le monstre l'enfourna dans sa gueule. Soupirant d'un air méprisant, l'orque continua en regardant le colosse se frotter la bouche bruyamment:
"Bon stu veu t'pourra en manger quelqu' uns, mais pas trop hein ? S'non cé toi qui va finir dans notr' ventre."

Suite à cette mise en garde rapide, la troupe se remit en marche au coté de leur nouvelle allié. Gorbash eul' Découpeur continua ainsi toute la journée à absorber des peaux vertes dans sa tribu. Il dus découper de temps en temps un chef prétendant, donner quelques gobelins au géant et jeter des carcasses de peaux vertes pour amadouer un groupe de trolls puant. La nuit tombé, la tribu des Tripes eud' Fer était de nouveaux reconstitués, avec de nouveaux habitants. Après que les gobelins aient installés un camp de fortune pour la nuit, les peaux vertes commencèrent les festivités. Le gibier et la boisson coulèrent à flot. Les orques et les gobelins continuèrent à se bagarrer dans des querelles incessantes sous les regards sévères des orques noirs, tandis que les trolls et le géant furent occupé à manger tout ce qu'il trouvait comestible. Certains gobelins s'intéressèrent également aux machines de guerre abandonnés par des gobelins froussards qu'ils avaient trouvé en cours de route, se disant qu'elle pourraient servir pour plus tard.

Dans un coin reculé du camp, Gorbash continua de regarder la plaine tranquille tout en buvant une choppe de bière volée. Il semblait chercher du regard un adversaire qu'il pourrait affronter et étriper, car il mourrait d'envie d'en découdre avec d'autres "zommes". Un gobelin soul arriva alors en rigolant d'une manière psychotique. Dans un geste d’appréhension, Gorbash écrasa la tête du petit peau verte d'un coup de son kikoup et reporta son attention, en croquant dans la jambe droite de l'infortuné gobelin, vers la plaine verte battu par les vents et plongés dans le calme de la nuit...