Coeur de la forêt d'Arden

La quête du Graal... Une magnifique idée n'est-ce pas?
Suite à la naissance de son garçon Lyam, Erik "le Brave" s'était vu obligé de rester à dans le château familial, afin de s'occuper de sa dame Iomé.
Au bout d'une semaine à ce régime, il comprit vite que ce n'était pas un mode de vie fait pour lui: cela faisait déjà quelques années qu'il se laissait aller, et une partie de sa musculature autrefois superbe avait fondu en une brioche qui lui paraissait maintenant infame.
Ce n'était pas l'amour de sa femme qui lui faisait défaut, mais il lui fallait changer d'air: il révait de charges héroiques et de mélées glorieuses.
Mais avant cela, force lui fut de constater qu'il allait nécessiter une sérieuse remise à niveau.
Durant un mois, il s'exerça donc à manier sa terrifiante lame qui lui parut anormalement lourde, et il ne négligea pas non plus les joutes.
Il lui fallait maintenant un prétexte pour quitter son foyer.
Quoi de mieux que la quête du Graal? Si il parvenait à son terme, il serait glorifié et pourrait prendre par à de nombreuses batailles, et c'était tout ce à quoi il aspirait pour l'instant.
Seulement voila: trouver cette sainte relique n'était pas chose aisée, et il regretta bientôt son choix.
Après avoir piétiné pendant de longues semaines Erik Glover avait finalement réussi à trouver des indices sur le Graal qui le menèrent au beau milieu de la forêt d'Arden.
La hauteur des chênes centenaires empêchant le soleil de percer, et l'humidité régnant dans la forêt ne le rassuraient en rien.
Il avait plut récemment, et il devait à tout prix surveiller les pas de son cheval, afin d'éviter à la pauvre bête de se fouler une cheville.
Il entendait de légers bruits de sucions lorsque les sabots du destrier s'enfonçait dans la boue, et l'odeur de feuilles moisies lui emplissait les narines.
Il espérait de tout coeur être enfin sur une bonne piste, car il avait été trompé de nombreuses fois depuis le début de sa quête.
Comble de l'horreur, alors qu'il était parti en rêvant de guerroyer, il n'avait toujours pas rencontré le moindre adversaire.
Il commençait à se demander si il n'était pas en train de commettre une folie en s'éloignant de chez lui alors que son fils et sa femme avaient besoin de lui.
La profonde nostalgie qui l’envahie alors le plongea dans un tel désarroi qu'il ne vit que trop tard que les pattes avant de son cheval venaient de s'enfoncer dans une flaque de goudron recouverte de feuille.
Sautant à bas de sa monture, il ne put que se maudire et sortir son estramaçon tout en essayant de faire face et d'évaluer le nombre de ses adversaires.
Les grognements de Gors qui lui parvinrent lui apprirent qu'il avait une chance de remporter l'une des victoires qui l'obsédaient tant.

Cela faisait déjà 3 semaines qu' il avait son serment et après avoir tuer le chef gors d' une bande, Drengurk avait trouvé une nouvelle proie. C'était une bande qui devait contenir au moins 20 gors. Leur chef devait faire 7 ou 8 pieds de hauts.
Il maniait une grosse hache à 2 mains aussi grande que moi.
Drengurk s' enfonçait de plus en plus dans les bois.
Des bruits de sabot était assez proches maintenant. Il avança doucement dans les buissons.
Il sortit le plus délicatement possible son hache et son bouclier.
Il vit un chevalier en train de descendre de son cheval.
Vu son armure il devait etre bretonniens surement.
Mais où était donc le chef de la bande ?
Je décida de voir la suite avant de charger...

Alors que ses adversaires sortaient de l'ombre, Erik put en dénombrer 17, et les bruits qu'il entendit derrière lui lui apprirent que ses attaquants étaient une vingtaine.
Il évaluait ses chances de survie contre une telle troupe, lorsque son regard se posa sur un être qui était assurément le chef du groupe.
Il était infâme, tant physiquement qu'olfactivement. C'était un individu de plus de deux mètres de haut, et dont le corps musculeux était couvert de cicatrices plus ou moins bien soignées qui témoignaient de son impitoyable mode de vie.
Ses cornes noires de jais étaient plus longues que les bras du comte, et ses jambes courbes étaient couvertes d'un pelage tout aussi sombre.
Il maniait en guise d'arme une simple massue de bois cerclée de fer qu'il tenait à une main et dont Erik doutait d'être capable de la soulever à deux mains.
Ses protection étaient principalement composées d'un assemblage hétéroclite de bandes de cuir et de plaques de métal tordues, dont l'une d'entre elle, ronde et d'un diamètre d'une quarantaine de centimètres servait de bouclier.
Sa ceinture était ornée de crânes humanoïdes qui témoignaient de son efficacité au combat et de sa brutalité.
Le comte sentit la peur s'insinuer lentement en lui, et il commença à douter du bien-fondé de son surnom de "Brave".
En voyant ses adversaires s'approcher de lui, il comprit qu'il lui faudrait un plan. Une idée germa dans son esprit: il allait défier le chef en duel. Son adversaire avait l'air de s’enorgueillir de ses capacités martiales, et il y avait donc de grandes chances qu'il relève le défi pour ne pas perdre la face devant sa harde. Le point faible du plan étant que si il parvenait à vaincre le terrifiant chef de guerre, rien ne retiendrait les autres gors de l'attaquer. Mais il lui fallait un plan, et celui ci avait au moins le mérite d'isoler le combat contre le colosse et celui contre la troupe restante.
Il adressa silencieusement une prière à la dame: il aurait besoin de sa protection.
Puis il se lança:
-"Les gors seraient-ils donc tous des lâches sans cornes, incapables de se battre lors d'un combat équilibré?"
Les grognements qui lui parvinrent lui confirmèrent qu'il avait vu juste en s'attaquant à l'orgueil des hommes-bêtes. Il en profita pour enchaîner:
-"Des guerriers dignes de ce nom m'accorderaient le droit à un combat singulier pour défendre ma vie, et vous devriez faire de même si vous n'êtes pas de simples couards aux sabots fourchus"
L'un des gors, qui semblait être le malin de la bande lui répliquat:
-"Nous ne sommes pas assez stupides pour tomber dans ton piège, crâne plat! Ta misérable vie ne mérite pas que nous risquions l'une des notres!"
Il semblait confiant et ne vit pas venir le coup de massue que son chef lui destina. Il fut réduit à l'état d'une bouillie infâme.
-"Je n'ai pas peur de toi humains!;cria ce dernier; Je vais t'écraser!"
Et, joignant le geste à la parole, il se rua vers Erik en lui lançant un coup de son énorme massue. L'homme n'eu pas d'autre choix que de se jeter sur le coté, oubliant qu'il portait sa pesant armure de bataille, et le choc lui coupa le souffle.
Il parvint néanmoins à se remettre debout et à faire face à temps au gor qui lui fonçait dessus tête baissée, à la manière d'un taureau.
Il visa la tête, et parvint à porter un coup qui ripa malheureusement contre la plaque de métal servant de casque à la bête et ne fit qu’endommager légèrement le cuir chevelu de son opposant. Son épée se retrouva coincée entre les cornes du colosse et lui échappa des doigts, alors que le gor le plaquait sauvagement contre un arbre.
Il était dans une posture désastreuse, et son coude formait maintenant un angle improbable, tout en lui arrachant d'horribles douleurs.
C'en était fini de lui, pourtant alors que son adversaire armait son dernier coup, il appercu un nain qui déboula comme une flèche en renversant trois hommes-bêtes avant d'aller percuter son agresseur.
Tout n'était pas perdu...

Je vis le chevalier prendre son courage à 2 mains et défier le chef faisant 2 bonnes tetes de plus que lui.
Il faut vraiment etre aussi courageux qu' un tueur pour oser faire cela, pensai-je, il mérite la vie.
Je sortis donc des buissons alors que le chef venait de mettre au sol l' humain, je chargea en sa direction en hurlant.
Je me fis un passage à coup d' épaules parmit les betes, je donna un gros coup de bouclier au chef, ce qui le sonna.
L' homme en profita pour transpercer le coeur du monstre. Alors qu' il s' écroula au sol, je le décapita d' un coup de hache.
On ne sait jamais avec les créatures du chaos, murmurai-je à l' homme.
Peux-tu courir ? demandai-je au chevalier, car là tu va devoir le faire.
Le chevaluer se releva, puis nous nous ouvrimes un passage à coups d' épée et d' hache parmis les betes.
Qu' est-ce que je haissait fuir, mais l' homme était blessé, il en allait de sa vie.
Je me nomme Drengurk vide-chopes lui dis-je en courant.

Les Gors furent plus que surpris par la charge du nain, ne s'attendant pas à ce qu'un membre de cet race se trouve ici. Ils furent encore plus surpris lorsque leur champion fut terrasser par le court-sur-patte. Ce ne fut que lorsque les deux peaux-rose s'enfuir que Dreack arrivât accompagné des Ungors de la Harde.

Il regardât les deux humanoïdes s'enfuir en grognant puis remarquât le corps décapité de son champion favori. Une colère terrible s'emparât de lui et il frappât avec son bâton noueux l'Ungor le plus proche de lui.

" Attrapez les idiots ! Eux pas fuir ! Pas fuir !"

Les Ungors se regardèrent en grognant puis s'élancèrent à la poursuite du nain et de l'humain. Dreack s'avançât vers les Gors restant pour mettre un semblant d'ordre auprès de ses gardes du corps. Les Gors reprirent leurs esprits et regardèrent leur shaman. Celui ci les désignât avec son bâton noueux et commençât à entamer une incantation. Sous l'effet de l'Incantation de Wyssan, les Gors commencèrent à brailler de colère. Leur sauvagerie et leur force naturelle venant être renforcé par la magie du Shaman qui insufflât une partie de l'Incantation en lui. Cédant au pouvoir de la magie de la Bête, le Shaman hurlât alors que ses frères lui emboité le pas.

Leur vengeance prometter d'être cruel et sauvage.

Erik n'en revenait pas, le nain qu'il avait aperçu lui avait sauvé la vie...
Ils avaient réussis à s'échapper d'une manière miraculeuse: les Gors avaient étés tellement surpris par l'apparition du nain qui disait s’appeler Drengurk vide-chopes qu'ils n'avaient pas essayés de les rattraper immédiatement.
Malgré la douleur que lui causait son bras, il parvint à courir avec l'aide du nain.
Ils avaient eu le temps de prendre une avance suffisante, lorsqu'ils entendirent des bruits derrière eux: les hommes-bêtes s'étaient lancés à leur poursuite.
Puis il y avait eu le cri... Un cri déchirant qui présagea du pire pour la suite des évènements: ils allaient devoir faire très attention.
Erik parvint à guider Drengurk en direction de Boissières, le village ou il avait fait étape avant d'entrer dans la forêt.
Alors qu'ils avaient retrouvé le sentier, ils se rendirent compte que leurs ennemis gagnaient du terrain.
Ils furent surpris de voir qu'ils étaient poursuivis non pas par des Gors, mais par des Ungors, ce qui signifiait que la harde était surement plus grosse que prévu...
Fort heureusement, les bêtes n'osèrent pas les poursuivre en dehors du couvert des arbres
Ils arrivèrent dans le village et les habitants ne cachèrent pas leur surprise en voyant arriver le fier chevalier qu'ils avaient accueillit la journée précédente revenir vers eux blessé , et épaulé par un nain.
Ils eurent peur lorsqu'ils parlèrent d'une horde d'hommes-bêtes, et lorsque le comte ordonna aux femmes et aux enfants de quitter le village, accompagnés par une escorte de paysans armés avec tout ce qu'ils purent trouver.
Les villageois restants furent eux aussi armés, et les chevaux furent réquisitionnés.
Erik fut porté à l'auberge où il reçut les soin d'une herboriste.
Puis il se reposa: il ne savait pas quand les Hommes-bêtes frapperaient, il n'était même pas sur qu'ils frapperaient, mais si ils le faisaient, il aurait besoin de toute ses forces.

Dreack et ses Gors avaient marcher toute la journée pour arriver au cœur de la forêt d'Arden.La nouvelle d'un village incendié, pillé et profané allait rapidement faire le tour des campagnes environnantes attirant les Chevaliers Errants comme les Chevaliers du Royaume, désireux de faire leurs preuves pour les uns et s'attirer les faveurs de la Dame du Lac pour les autres. Cependant, leur victoire aurait aussi un écho sur les bandes d'Hommes-Bêtes présentent aux alentours.

Galvanisé par leur victoire, chacun des Hommes-Bêtes s'employaient à faire le plus de bruit possible pour montrer à toute les créatures environnantes qu'ils étaient présent et fort. Leur macabre bannière était toujours là, preuve de leur barbarie et de leur victoire sur les forces brétonnienes attirant à elle quelques corbeaux venue se repaitrent des quelques lambeaux de chairs pendant aux crânes et les mouches attirer par la forte odeur de pourrie.
Il ne leur fallut que quelques heures avant de rejoindre une clairière dont la végétation était partiellement morte. Dreack et sa Harde y trouvèrent une autre bande de Gors occupé à se battre les uns contre les autres. Le Shaman toisât les Gors et remarquât l'absence d'Empaleur dans les rangs. Aucun d'entre n'abhorrée d'aussi grande cornes que son Empaleur qui tenait actuellement leur Grande Bannière. Cet bagarre était surement une sorte d’élection du nouveaux leader. Dreack Tête-de-Chien ne réfléchit que tres peu de temps. Quitte à avoir un chef, autant que ça soit lui.

Il fit un signe à ses Gors qui se mirent à hurler alors que le Shaman agitait son Bâton des Hardes Les Gors arrêtèrent immédiatement de se battre pour regarder les nouveaux arrivants. Il grognèrent et s’approchèrent de l'autre bande, bandant leur muscle et se dressant sur leurs pattes pour paraitre le plus grand possible. Mais lorsqu'il virent la Grande Bannière et surtout le visage canin du Shaman, ceux ci comprirent immédiatement à qui il avait à faire.

" Toi Shaman Dreack Tête-de-Chien ? Toi avoir détruit Boissière ! "

Les Gors se regardèrent échangeant quelques bruits gutturaux. Le Shaman s'avançat vers les Gors, son Bâton des Hardes toujours tendut vers les Gors.

" Moi Dreack Tête-de-Chien ! Moi Grand Shaman ! Si toi me suivre, moi promettre sang, pillage et carnage ! "

Les Gors émirent des bruits bestiaux. La promesse du Shaman semblaient leur convenir. Tout les Gors prirent leurs armes et s'entaillerent la paume de la main, leur sang épais coulant sur l'herbe noire de la clairière.

" Nous promettre de suivre toi ! Par Dieux du Chaos ! Nous te suivre ! "

Chacun des Gors conclut son serment par son hurlement le plus terrifiant. Le visage bestial de Dreack Tête-de-Chien esquissé un rictus. Son prochain objectif lui apparut. Il allait mener sa Harde dans les terres des humains à peau blanche. Là bas, il volerait le secret de la magie de l'Ombre et de la Mort. Convaincu que Tzentch lui accorderait les connaissances qu'il convoite, lui et sa nouvelle Harde firent route vers le Nord, en se dirigeant vers les terres hantés de Sylvannie.