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 Cité d'Almagora

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Aragon Miraz
Roi niveau 3
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Aragon Miraz


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MessageSujet: Cité d'Almagora   Cité d'Almagora Icon_minitimeSam 1 Sep - 13:51

Dans la sombre salle du trône d'Almagora, au fond de la salle, une sombre silhouette observait en silence par la fenêtre la vie s'ébattre dans les rues de la ville. Grand, bien bâti, le visage sombre et marqué par des années de guerre, la personne en question était vêtu d'une tunique de cuir et de tissus simple, portant l'emblème du lion royal d'Almagora. Un long soupir alla embuer la vitre de la fenêtre, tandis que le roi se retourna pour contempler la salle vide, à peine éclairée les rayons du soleil. Voilà maintenant quelques mois bientôt qu'il se comportait de manière bizarre: n'acceptant plus la visite de personne, il resta là soupirer et à se plaindre des temps passés, à l'époque où il était encore un grand guerrier. Mais ces années étaient révolues, la paix c'était installée dans la région, et l'âge semblait alors le rattraper...

Marchant en silence dans la silencieuse pièce, il s'arrêta devant une vitrine derrière laquel reposait une étincelante armure lourde, ainsi que d'autres équipements tout aussi resplendissants. Le regard du roi se porta alors sur la casque qui lui auparavent servi de compagnon au combat, et qui l'avait sauvé de nombreuses fois. Il plongea ses yeux noirs dans les fentes du casque, et crut s'y voir dedans, comme aux temps de sa jeunesse. Se détournant de ses visions du passé, il posa ses poings sur la table juste derrière, et baissant la tête, respira un grand coup. Puis soudain, sans crier gare, il agrippa la table de ses deux mains, et avec un cri colérique, la retourna et la balança au sol. Le fracas de la vaisselle posée ou encore des rouleaux et des parchemins s'éclatant par terre se fit entendre dans sûrement tout le château. Aussitôt, des servants et des domestiques accourent, ne sachant trop quoi faire pour calmer leur souverain. Ces derniers commencèrent par vouloir essuyer et ramasser les débris par terre, puis s'assurer que le roi n'avait rien. Ce dernier repoussa ses domestiques d'un geste du bras et ordonna sèchement:
" Partez, laissez moi seul. Vous nettoierez cela plus tard. Maintenant, disposez, et vite !"

Les servants ne répliquèrent pas et quittèrent vivement la salle sans demander leur reste. Toujours en proie à la colère, il plaqua son poing contre le mur de marbre, puis commença à faire les cents pas dans la salle du trône. Un grand guerrier ne pouvait évidemment pas finir comme cela pensait-il, il ne pouvait en aucun cas mourir de vieillesse dans son lit, comme un paresseux sans honneur. Il avait livrer d'innombrables batailles il quelques années, pourfendu toute sorte de bêtes et de sauvages pour la simple gloire de la déesse Myrmidia, et maintenant, il était coincé là à s'occuper des affaires d'une région sans trouble et à rêvasser à cet époque glorieuse de sa vie.
" Pourquoi continuer vous ainsi à vous morfondre mon seigneur ?" demanda soudain une voie calme et théâtrale.

Aragon Miraz se retourna lentement sur lui même, puis regarda alors la silhouette qui s'avançait lentement vers lui, plongé dans la pénombre. Le roi n'eut pas l'air surpris de trouver cette personne ici, et répondit seulement:
" Vous avez bien du courage, Alric Holfmann, pour venir me voir lorsque je suis énervé. "

Sans répondre, le sorcier céleste sortit de l'ombre. Vêtu d'une tunique bleu foncé d'outremer, le sceau de l'ordre céleste et du vent d'Azyr arborait ses vêtements. Son bâton avec lequel il marchait était fait d'or et de fer, au bout duquel reposait une comète de pouvoir, accroché à un spirale ressemblant à un système solaire. Le visage de l'homme était dure, sa moustache sombre et ses yeux bleus brillant en l'absence de lumière lui donnait l'aspect d'être un messager des cieux, déchaînant au moindre coup la fureur du ciel sur ses ennemis. Silencieusement, il s'avança encore, jusqu'à n'être qu'à environ une dizaine de mètres de son suzerain. Il gardait toujours son air étrangement calme et serein.
" Vous êtes fatigué sire. continua t-il, Vos sommeils sont agités ces derniers temps. Allez donc vous reposez quelques heures, cela devrait vous revigorer.

- Je ne pourrais trouver de quiétude. Depuis quelques temps, je sens mes forces m'abandonnez peu à peu. Le fait de rester ici me vieilli à vue d’œil !

- Comme tout les mortels, mon seigneur. Mais il faut voir le bon coté: Vous aurez eu une grande partie de votre vie vécu dans la gloire et la guerre, comme vous le vouliez. Maintenant il est temps de tourner la page."

Sans répondre, le roi alla se poster derrière la fenêtre, puis jeta son regard vers le lointain océan qui s'étendait aux pieds du port de la cité. Pris d'une certaine mélancolie, il répondit alors sans détourner le regard de l'horizon.
" Peut être... Mais si je dois retourner à la poussière, que ce soit demain ou dans des années, je veux le faire par le fracas des armes et dans une gloire éternelle au nom de Myrmidia. il se retourna vers son interlocuteur et s'avança, Je veux revoir les contreforts des Montagnes du Bord du Monde, pourfendre des vagues d'hommes rats dans les marais de Tilée, et traverser les sombres forêts du Vieux Monde. Je veux revivre encore une fois le goût de l'aventure avant de rejoindre mes ancêtres au panthéon des guerriers, Alric. Rappelez vous, lorsque nous traversions des plaines infestées d'orques et de gobelins. Ne voulez pas revivre la même chose ?"

Le magicien répondit par un signe de tête, puis sembla lui aussi s’égarer dans ses pensées. Lui aussi avait connu ses années glorieuses, lorsqu'il accompagnait son roi dans des batailles héroïques et des lieux inexplorés. Lui aussi voulait, au fond de lui, revenir aux sources, et reconnaître le goût de la gloire sans richesses, de la gloire qui se trouve dans l'honneur et la guerre. Mais avant qu'il ne réponde, Aragon reprit:
" Je ne resterais pas ici plus longtemps. Prenez vos affaires de voyages Alric, nous partons sur le champ !

- Comment ? lâcha subitement le mage, Mais... mon seigneur, ce n'est pas très sérieux. Qui va gouverner en votre absence ?

- Rien n'est plus sérieux que cela mon ami, et mon fils est parfaitement apte à gouverner. Il fera un bien meilleur dirigeant que moi."

Puis, sans rien dire d'autres, il appela de suite tous les servants à portée de voie, qui accoururent sur le champ. Il marcha d'un pas vif et assuré vers, et leur ordonna alors:
" Que l'on me sorte mes effets de bataille, et qu'on me les polissent ! Ensuite, je veux que l'on me rassemble deux cents cinquante soldats réguliers, prêts au combat. Que l'on regroupe également ma garde personnelle. Faites venir également un groupe de sœurs du temple de Myrmidia, et une vingtaine de chevaliers de l'ordre du soleil. Et engagez un missionnaire pour nous accompagnez ! il regarda les servants partir dans toute les directions puis se tourna vers un autre domestique, Toi, fait moi seller un cheval, le meilleur de nos écuries. Et demande à mes écuyers de préparer Bec d'Acier pour le voyage."

Le jeune domestique s'en alla vivement mener à bien la mission que le roi lui confiait. Le mage s'approcha du souverain, dont les yeux brillaient d'une énergie pour le moins étrange. Pour le moins désemparé, il s'empressa de demander:
"Mon seigneur... Pourquoi partir maintenant ? Réfléchissez bien, allez vous risquez votre vie encore une fois pour tenter de revenir dans le temps ?

- Ma décision est prise, et je compte bien risquez ma vie. Si je dois tomber au champ d'honneur, ce sera avec joie que je le ferais. Tu fais parti des rares personnes en qui j’ai confiance, mon vielle ami, pourra tu au moins m'accompagner une dernière fois dans cette épopée, comme avant ?"

Un moment passa dans le silence le plus totale, durant lequel le mage parut réfléchir. Il pouvait très bien rester là dans ce château et servir le fils du roi, mais laissez son roi partir ainsi, à la recherche de gloire, il ne pouvait le faire. Il répondit enfin, toujours d'un air calme:
" Je vous obéirai encore et toujours mon roi, jusqu'à ce que Myrmidia nous rappellent auprès d'elle."

Puis, sans rien ajouter, il partit vers ses appartements, pour se préparer au voyage. Le visage rayonnant, Aragon Miraz s'en retourna alors vers la fenêtre, puis leva les bras vers les ciel tandis que les rayons du soleil vinrent éclairer de manière intense la salle du trône...
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