sur un bateau, en route pour l'estalie

Une douce brise maritime vint souffler la fourrure de Shin Daï. Il ferma les yeux et inspira un grand coup. Il sentit l'odeur iodée de la mer emplir ses narines, puis ses poumons. Il rouvrit les yeux en expirant et admira les rayons du soleil se reflétant sur l'horizon bleu, donnant un espèce d'arc-en-ciel miroitant.De petit poisson bondissait hors de l'eau dans un ballet merveilleux. Le bateau avançait lentement, la petite brise suffisait juste à les pousser mais pas à pleine vitesse. Le navire fendait les flots comme au ralenti et la voile était poussé par à coups, suivant les caprices du vent.Shin Daï adorait observer son entourage, voir se qui se passait et admiré la beauté de la nature était un de ses passe temps favoris.

Il se retourna et descendit sur le pont. Il n'était pas habitué à voyager en mer mais son agilité naturel lui permettait de tenir debout. Il passa au milieu des matelots qui, pour la plupart, jouait aux dés ou regardait la mer. Aucune tempête en vue et pas de courant profitable traduisait l'ennui des marins. Shin daï passa au milieu des tas de cordes et alla jusqu'à la porte qui permettait de descendre dans l'entre du navire.

Il poussa la porte et entra. Immédiatement, l'odeur iodée et l'air frai de la mer furent chassé de ses narines par une odeur salée. Sa puait le renfermé et le sel qui servait à la conservation de la nourriture pour le voyage. Shin Daï descendit les marches des escaliers avant de se trouver devant un croisement. A gauche, il pouvait entendre le bruit des casseroles et des ordres lancé par le cuisinier. Il partit à droite, en direction de ses appartements. Il tourna à gauche et marcha jusqu'au fond du couloir, s'arrêtant devant la porte de sa cabine.

Il ouvrit la porte et entra dans la petite pièce. Une faible lumière envoyé par la lanterne accroché au plafond faisait un jeu d'ombre avec les meubles et objets présent dans la pièce. La lanterne se balançait au rythme des vague sous le bateau, créant un effet de mouvement a tous ce qui se trouvait dans la cabine. Au fond, dans un coin, se trouvait un lit, ou plutôt un vieux matelas recousu. A droite du lit se trouvait un coffre dans lequel Shin Daï avait rangé ses affaires. Devant le lit se trouvait une chaise et une table avec un ver vide posé dessus. Shin Daï traversa la sombre pièce avant de s’asseoir sur le lit en tailleur.

Il respira profondément, se concentrant sur ces pensée. Chaque bruit autour de lui, si petit sois-t-il, était entendu clairement par le singe qui avait fermé les yeux. Les pas des matelots sur le ponts, les bruits de casseroles, les grincements des planches du bateau et même des poissons cognant avec curiosité contre la coque du bateau. Au milieu de cette cacophonie,Shin Daï respira tranquillement, nullement dérangé. Son voyage devrait bientôt prendre fin et, en attendant, Shin Daï se plongea dans une profonde méditation.